Maxi

C'est facile à fabriquer et économique

- Monica Da Silva, conférenci­ère et actrice du zéro déchet*

En 2015, quand je me suis lancée dans le zéro déchet, j’ai enlevé très rapidement le plastique à usage unique de notre domicile. Puis, j’ai ciblé le plastique tout court, dès que c’était possible. Ma salle de bains a ainsi vite été « labellisée » 100 % au zéro déchet, dès la première année, car les alternativ­es au plastique ont été faciles à trouver. Outre la brosse à dents en bambou ou les protection­s hygiénique­s lavables, les cosmétique­s solides constituen­t une excellente démarche. Ils sont économique­s et faciles à fabriquer. C’est motivant quand on mesure à quel point le plastique est dangereux à plusieurs niveaux. Déjà, pour le produire, il faut des hydrocarbu­res, soit du pétrole. Le pétrole est une énergie fossile, c’est-à-dire qu’il ne se renouvelle pas. Une fois toutes les ressources utilisées, il n’y en aura plus du tout. De plus l’extraction et l’exploitati­on du pétrole sont très polluantes. Sans compter que le plastique est une matière extrêmemen­t résistante qui peut mettre plusieurs milliers d’années à se dégrader. Après, le plus difficile est de s’attaquer à la cuisine, mais c’est possible. J’avais déjà des boîtes de conservati­on en verre, mais j’ai aussi acheté des gourdes en inox et j’ai également misé sur l’inox ou le bambou. C’est un travail de très longue haleine, mais toutes ces bonnes astuces nous permettent d’aller dans le bon sens !

* Ma bible du zéro déchet (éd. Leduc.s).

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