C'est facile à fabriquer et économique
En 2015, quand je me suis lancée dans le zéro déchet, j’ai enlevé très rapidement le plastique à usage unique de notre domicile. Puis, j’ai ciblé le plastique tout court, dès que c’était possible. Ma salle de bains a ainsi vite été « labellisée » 100 % au zéro déchet, dès la première année, car les alternatives au plastique ont été faciles à trouver. Outre la brosse à dents en bambou ou les protections hygiéniques lavables, les cosmétiques solides constituent une excellente démarche. Ils sont économiques et faciles à fabriquer. C’est motivant quand on mesure à quel point le plastique est dangereux à plusieurs niveaux. Déjà, pour le produire, il faut des hydrocarbures, soit du pétrole. Le pétrole est une énergie fossile, c’est-à-dire qu’il ne se renouvelle pas. Une fois toutes les ressources utilisées, il n’y en aura plus du tout. De plus l’extraction et l’exploitation du pétrole sont très polluantes. Sans compter que le plastique est une matière extrêmement résistante qui peut mettre plusieurs milliers d’années à se dégrader. Après, le plus difficile est de s’attaquer à la cuisine, mais c’est possible. J’avais déjà des boîtes de conservation en verre, mais j’ai aussi acheté des gourdes en inox et j’ai également misé sur l’inox ou le bambou. C’est un travail de très longue haleine, mais toutes ces bonnes astuces nous permettent d’aller dans le bon sens !
* Ma bible du zéro déchet (éd. Leduc.s).