Varier les menus
On trouve très souvent chez les personnes souffrant de troubles intestinaux chroniques une dysbiose, autrement dit un déséquilibre du microbiote (l’ensemble des bactéries, virus, champignons… qui cohabitent dans les intestins), avec une espèce qui prend le dessus sur les autres. À l’inverse, des bactéries nombreuses et variées sont synonymes de ventre en bonne santé. Pour être sûre d’abriter une population riche, il faut manger de tout car certaines espèces de bactéries se nourrissent de glucides, d’autres de protéines ou de lipides. Halte aux régimes restrictifs et aux évictions, et essayez de ne pas manger tous les jours la même chose, de tester de nouvelles recettes, de nouveaux ingrédients, épices… Comme souvent, le régime méditerranéen est érigé en modèle à suivre : il apporte des céréales et légumineuses sources de fibres (voir p. 21), des fruits et légumes frais, et des herbes et épices gorgées de polyphénols qui inhibent la croissance des mauvaises bactéries, des produits laitiers pour faire le plein de bactéries lactiques… Lors d’études menées sur des primates, suivre ce type de régime a augmenté de 7 % le nombre de bonnes bactéries dans la flore intestinale, en particulier les lactobacilles.