TÂCHES MÉNAGÈRES ET CHARGE MENTALE PÈSENT ENCORE BEAUCOUP SUR NOUS !
Enfants, petits-enfants, parents âgés, courses, vacances à prévoir…
Il n’y a pas que les tâches domestiques qui sont inégalement réparties entre les femmes et les hommes (3 h 30 en moyenne par jour pour les femmes contre
2 h pour ces messieurs selon la dernière étude de l’Insee), il y a aussi la charge mentale, c’est-àdire le fait de penser à tout ce qui concerne la vie de la famille : l’organisation des rendez-vous médicaux des parents dépendants, les réunions de famille à prévoir, les réservations pour les vacances avec les petits-enfants…
Ce que le 8 mars a changé : pendant longtemps, on a valorisé le fait que les femmes parviennent à penser à tout – c’était quasiment présenté comme un atout, une qualité spécifiquement féminine –, le 8 mars a été l’occasion d’alerter sur cette charge et ses conséquences pour les femmes (difficultés de concentration, burnout…). Et de proposer des mesures, à l’instar de l’extension du congé de paternité mis en place en juillet dernier, qui permet aux hommes de s’impliquer davantage à la maison. Ce qui reste à faire : tout rééquilibrer, vraiment ! Si aujourd’hui, plus personne ne prétend que la maison est le domaine des femmes, il est temps de passer de la théorie à la pratique en arrêtant d’appeler systématiquement les mères et/ou les grandsmères quand les petits sont malades, par exemple !