POUR BIENTÔT ?
Finira-t-on vraiment par succomber à ces substituts de viande réalisés à partir de protéines de blé, pois jaunes et soja? Les arguments en leur faveur ne manquent pas : l’impact sur l’environnement est très inférieur à celui de l’élevage ; toutes les controverses sur le bien-être animal et les conditions d’abattage n’ont plus de raison d’être ; quant au goût et à la texture, tous les efforts des industriels tendent à reproduire ceux du boeuf, du poulet ou du porc. Enfin, la composition de la viande végétale est conforme à la recommandation des autorités de santé de réduire la consommation de protéines animales. Mais y sommes-nous prêts? Désormais, 49 % des foyers français comprennent au moins une personne « flexitarienne », donc soucieuse de réduire sa consommation de viande, contre 25 % six ans plus tôt*. Et 16 % des Français disent avoir déjà acheté des simili-viandes au moins une fois en 2021*. La tendance frémit!
* Source : Kantar World Panel.