Cela indique-t-il un besoin de retour à la nature ?

Oui, certainement. En 2016, quand nous avons ouvert la plateforme, nous ne proposions alors que quatre jardins à louer. Aujourd’hui, il y en a 700 qui s’ajoutent à 100 jardins à partager. Il faut dire que la crise sanitaire est passée par là. Après le premier confinement, nous avons vu les demandes de jardins à partager ou à louer augmenter de façon considérable. De 880 inscrits sur notre site, nous sommes passés à 1 700 en 2020 et jusqu’à 7 800 en 2021. Ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir profiter d’un bout de terrain savent à quel point être dans la nature et la cultiver permet de se ressourcer et de se sentir bien. Mais l’engouement pour les jardins partagés traduit également le besoin et l’envie d’être avec les autres, d’échanger et de se montrer solidaires en partageant, d’un côté, son bien – le jardin – et, de l’autre, ses productions.