Les opioïdes sous contrôle !
Proposés pour réduire les douleurs – aiguës et chroniques – ils sont aussi connus pour leurs effets sur le stress, les émotions et leur côté dangereusement addictif favorisant l’accoutumance et la surconsommation, au risque de l’overdose. C’est ce qui a provoqué une véritable crise sanitaire aux USA. Pour ne pas en arriver à cette extrémité, la Haute Autorité de Santé a communiqué, le 24 mars dernier, ses nouvelles recommandations pour sécuriser la consommation des opioïdes.
Feu vert, à dose contrôlée et progressive, pour le traitement des douleurs aiguës (dentaires, lombalgies…), chroniques et non cancéreuses, ainsi que pour certaines douleurs liées aux cancers.
À éviter contre les migraines, les douleurs pelviennes récurrentes et les troubles musculosquelettiques. À limiter : se conformer à la durée prescrite, en évitant de prolonger le traitement au-delà de six mois. Des alternatives douces: avant de commencer le traitement, mais aussi pendant ce dernier, pour ralentir les doses, et une fois que la prescription est terminée, il est toujours souhaitable de trouver d’autres stratégies antidouleurs (paracétamol et ibuprofène, hypnose, sophrologie…).