UN ACCOMPAGNEMENT
PAR ÉTAPES
Pour faire ce test, nous nous sommes adressés à Cécile Moll*, avec qui nous avons eu deux entretiens d’une heure trente par Skype. Elle a accepté l’expérience, même si les conditions réelles (plusieurs entretiens, si possible en présentiel) n’étaient pas réunies. Afin d’approcher des conditions réelles, nous lui avons donc confié un regret qui serait le but de notre coaching: ne pas avoir mis à profit notre formation en réflexologie plantaire terminée en 2019.
1. DÉFINITION D’UN OBJECTIF Le coaching est une pratique extrêmement pragmatique. En cela, elle vise la poursuite d’un objectif précis. Même si, très souvent, on s’adresse à un coach avec un sentiment de mal-être ou la vague sensation que quelque chose devrait changer… Le travail avec lui débute par la définition d’un but précis à atteindre. « Savoir ce que l’on veut permet d’y aller, de faire le pas », précise Cécile, qui ajoute que cela peut prendre deux séances entières. Dans notre cas, la deuxième séance révélera que l’objectif initial, « mettre à profit une formation », n’était pas vraiment celui-là.
2. LE QUESTIONNEMENT
Ce « débroussaillage » s’effectue à coups de questionnement : comment tu te verrais si cela se réalisait ? Qu’est-ce qui t’en a empêché? Quelle serait la situation idéale ? Etc.
3. LA REFORMULATION
La coach reprend régulièrement les paroles du coaché, en un résumé qui lui permet d’entendre
ce qu’il vient de dire, puis de réagir, en rectifiant ou en rebondissant sur ce qui est dit : « Qu’estce qui te fait dire que tu es peu entreprenante ? »
4. LES ACTIONS CONCRÈTES Chaque séance se termine par des actions concrètes. « Des petits pas, comme des graines que l’on arrose après les avoir plantées », précise Cécile. Je termine la première séance en disant: « je m’engage à… recenser les associations autour de moi auxquelles je pourrais proposer mes services de massage plantaires ». Je dois à la fois réactiver mes connaissances théoriques et approfondir mon expérience avec des « cobayes » qui ne seraient ni mes camarades de cours, ni mon entourage.
5. L’OBJECTIF N’ÉTAIT PAS VRAIMENT CELUI-LÀ
Force est de constater, à la deuxième séance, que je n’ai pas vraiment fait ce à quoi je m’étais engagé. Ce qui incite Cécile à travailler sur le véritable objectif. Travail qui occupera la moitié de la deuxième séance.