Le prêt immobilier plus accessible !
Voilà une avancée majeure pour les anciens malades du cancer ou de l’hépatite C qui souhaiteront souscrire un crédit, par exemple, pour l’achat d’une maison, d’une voiture ou pour une création d’entreprise. Ces personnes auront un accès plus juste, plus simple et plus transparent à l’assurance associée au prêt, dite assurance emprunteur.
Jusqu’à présent
Un droit à l’oubli est en place. Il permet de ne pas déclarer un cancer et, donc, de pouvoir emprunter dans des conditions normales, dès lors que les traitements sont terminés :
depuis 5 ans, pour un emprunteur dont la maladie a été diagnostiquée avant l’âge de 21 ans ;
depuis 10 ans, si la maladie a été diagnostiquée après les 21 ans de l’emprunteur.
Sinon, avant ces délais, des surprimes ou des exclusions de garanties peuvent être appliquées à l’emprunteur.
Ce qui va changer
Dorénavant, le droit à l’oubli sera fixé à 5 ans pour tous les cancers et l’hépatite C. Il n’y aura plus de distinction selon l’âge auquel le cancer a été diagnostiqué. Ainsi, passé un délai de 5 ans à compter de la fin des traitements, les anciens malades n’auront plus à révéler à l’assurance la maladie dont ils ont été victimes.
BON À SAVOIR : la fin des traitements concerne la fin de la phase des traitements actifs contre le cancer (chirurgie, radiothérapie ou traitements médicamenteux), même si des traitements de type hormonothérapie ou immunothérapie peuvent être encore nécessaires.
Pour tous les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 € par personne (400000 € pour un couple) et dont le terme arrive avant le 60e anniversaire de l’emprunteur, aucune information relative à son état de santé ne pourra plus être demandée. Le questionnaire médical sera donc supprimé. Cette nouveauté s’appliquera à compter du 1er juin prochain.