Dépister et mieux traiter le cancer de la peau
Un grain de beauté qui bouge, une nouvelle tache, un drôle de bouton : à montrer au dermatologue sans tarder pour être pris en charge rapidement.
Chaque année, d’après l’INCa (Institut national du cancer), 80000 cancers de la peau sont dépistés. Ils peuvent être de nature, d’aspect et d’évolution différente, plus ou moins agressifs et invasifs. Pas facile de s’y retrouver, mais il faut consulter au moindre doute. Plus tôt on intervient pour détecter les authentiques cancers de la peau et les opérer, plus grandes sont les chances de les soigner, à moindre coût esthétique et pour sauver sa peau… dans tous les sens du terme. La journée mondiale annuelle du 22 mai, consacrée à cette pathologie, nous le rappelle. À nous d’ouvrir l’oeil toute l’année pour faire l’inspection des irrégularités cutanées. Repères et infos sur les innovations thérapeutiques pour une bonne prise en charge. Des cancers bien différents Il n’existe pas un, mais plusieurs types de cancers de la peau.
✔ Le plus connu, sans être le plus fréquent, mais qui fait le plus peur, est le mélanome. Il se développe à partir des mélanocytes et se propage rapidement dans l’organisme. Il peut apparaître n’importe où sur le corps, y compris sur des zones cachées comme le cuir chevelu, entre les orteils, sous un ongle, et là où l’on a pris des coups de soleils. Il se manifeste par une petite tache pigmentée, une traînée noire sur l’ongle, ou par l’évolution d’un grain de beauté existant. Environ 15 000 mélanomes sont dépistés chaque année, responsables de près de 2000 décès.
✔ Le cancer de la peau le plus courant est le carcinome