LES INCONTOURNABLES

L’ASHWAGANDHA POUR CONTRER LE STRESS

ELLE VIENT D’OÙ ? On la trouve au Pakistan, en Inde, au Sri Lanka… Elle est d’ailleurs très utilisée dans la médecine ayurvédique pour ses différentes vertus contre l’anxiété, l’inflammation ou l’insomnie. On la surnomme même parfois le « ginseng indien ».

SON TRUC EN PLUS. Elle protège les neurones de la dégénérescence, le

CNRS a déposé des brevets autour de l’ashwagandha dans des recherches de traitements pour la maladie d’Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques.

C’EST POUR MOI SI… Je me sens très anxieuse, dépassée par les événements et ça perturbe mon sommeil. En effet, elle aide à s’apaiser et retrouver des nuits récupératrices.

COMMENT L’UTILISER ? 500 à 750 mg par jour d’un extrait sec de racine, dosé à 5 % de withanolides. On lui connaît peu d’effets secondaires (un avantage face au ginseng notamment), mais elle est déconseillée en cas d’hyperthyroïdie. Il vaut mieux ne pas l’associer aux médicaments sédatifs ou anxiolytiques et, à haute dose, elle peut favoriser la somnolence.

L’ASTRAGALE POUR DOPER L’IMMUNITÉ

ELLE VIENT D’OÙ ? De Mongolie et des provinces du nord de la Chine, mais il en existe aujourd’hui plus de 2 000 variétés dans le monde.

SON TRUC EN PLUS. C’est la plante idéale après 60 ans ; à la fois immunostimulante et anti-âge, via certaines molécules, le cytoastragénol et l’astragalosite IV, elle a, d’après une étude parue l’an dernier, la faculté de rallonger les télomères, marqueurs du vieillissement des cellules. Elle est aussi antioxydante grâce à sa richesse en sélénium.

C’EST POUR MOI SI… J’ai tendance à attraper tous les virus qui traînent ces derniers temps. Et à prendre en prévention des prochaines épidémies.

COMMENT L’UTILISER ? Sous forme d’EPS (5 ml deux à trois fois par jour) ou de gélules d’extrait sec (1 000 à 1 500 mg par jour en deux ou trois prises). Contreindiquée avec des anticoagulants, car elle peut fluidifier le sang, des bêtabloquants pour l’hypertension ou des corticoïdes, dont elle peut diminuer l’efficacité.

L’ÉLEUTHÉROCOQUE POUR RÉCUPÉRER APRÈS L’HIVER

ELLE VIENT D’OÙ ? Aussi appelée « ginseng de Sibérie », elle vient de cette contrée austère du nord de la Russie. Elle est aussi cultivée en Chine, en Corée et au Japon.

SON TRUC EN PLUS. Elle booste nos performances physiques et intellectuelles, on lui prête même des vertus « dopantes » pour améliorer les performances sportives (et sexuelles).

C’EST POUR MOI SI… Je me sens épuisée à la suite d’infections hivernales (rhumes, angine, grippe…), car c’est la plante indiquée pour récupérer physiquement et mentalement en cas de convalescence. Elle renforce aussi nos défenses pour affronter les prochaines vagues.

COMMENT L’UTILISER ? Sous forme de gélules (100 à 200 mg/jour, en 2 ou 3 doses) ou d’extrait fluide type EPS (2 à 4 ml par jour, en 2 ou 3 doses). Prudence en cas d’hypertension, d’insomnie ou de troubles nerveux (type palpitations) en raison de son effet tonique, à ne pas avaler avec du thé, café ou autres substances excitantes. Uniquement sur avis médical si on prend des anticoagulants ou un traitement pour le diabète (elle peut perturber la glycémie). Contre-indiquée en cas d’antécédents de cancer hormonodépendant comme le cancer du sein.