Que faire pour construire une vie de retraité qui nous ressemble?

Il s’agit de se prendre au sérieux et de rester léger… comme un enfant quand il joue !

Prendre plusieurs semaines pour favoriser la création de notre nouvelle vie, ne rien précipiter, laisser germer, s’imaginer comme un jardin au mois d’avril qui prépare, discrètement mais sûrement, la montée de sève !

Réfléchir, écrire, se renseigner, lire, écouter, méditer, pratiquer une activité physique ou artistique, rire de tout et pour rien, sourire pour de petites choses émouvantes, dérisoires…

Repérer les points de notre personnalité dont on ne veut plus, se débarrasser de ses dépendances : rapport au sucre, à l’alcool, à la cigarette, aux somnifères, à la télé.

Dire « stop ! » à ses émotions envahissantes : colère, bouderie, jalousie, susceptibilité, timidité, flemme, anxiété, ruminations.

Jeter aux orties ses croyances absurdes, infondées et nocives : « je ne serai jamais capable de… », « je ne suis pas assez… », « je suis trop… », « c’est trop tard pour… », « je n’en ai pas les moyens, l’énergie », « personne ne m’aime/ne me comprend vraiment », etc.

Se connaître (enfin, un peu mieux !) : observer nos pensées et nos comportements comme un enquêteur patient et bienveillant.

Adopter dès maintenant les pensées, l’état d’esprit, le comportement, les habitudes de vie, les réactions de celui que nous voulons être à la retraite.

Prendre modèle, se laisser inspirer, envisager tout ce qui est possible.

Rencontrer des gens qui sont à la retraite et qui nous font envie.

Lire des biographies, écouter des podcasts sur des personnes (retraitées ou non) inspirantes.

S’inscrire à des ateliers/ séminaires proposés par les caisses de retraite, les mairies, les associations, pour partager et créer sa future vie avec d’autres.

Se poser de grandes et belles questions : qui veux-je être ? En tant que conjoint, grand-parent, voisin…

Se demander comment contribuer ? Être utile ? Dans ma famille, dans mon village, dans mon quartier, dans mon pays ?

Ne pas se précipiter pour répondre, laisser infuser, le cerveau travaille pour nous.