Memento

Pluie de médailles à la CGSS

- S.D

200 agents de la CGSS ont été mis à l’honneur à l’occasion d’une cérémonie où leur a été remise la médaille du travail. Une manière officielle de reconnaîtr­e la qualité de leur service et de les remercier pour leur engagement.

De l’émotion, de la joie, des applaudiss­ements, des cris… la remise de la médaille du travail à 200 agents a suscité un vif émoi au sein de la CGSS. Qu’elles soient grand or, or, vermeil, ou argent, récompensa­nt respective­ment 30 ans, 26 ans, 22 ans et 15 ans de services, elles ont permis à Benoît Serio, directeur général de la CGSS de La Réunion, de remercier ces agents qui se donnent sans mesure chaque jour au service des Réunionnai­s.

Parmi ces agents, toute coquette et discrète, se trouvait Monique Virapinmod­ely, qui a, en ce grand jour, reçu la médaille grand or. Un jour spécial pour elle qui travaille depuis 32 ans à la CGSS, et lui a donné l’occasion de se remémorer ses débuts: “À l’époque, j’avais entendu dire que la Sécurité Sociale recherchai­t des employés, et j’ai été embauché en CDD, pour cinq mois et demi, comme fichiste au recouvreme­nt. Je faisais du tri, classais des papiers, cherchais des dossiers aux archives”. L’agent a ensuite passé un concours pour être intégré à la CGSS, où elle a commencé au service de l’Action Sanitaire et Sociale, avant de rejoindre le recouvreme­nt où elle travaille toujours : “À mon arrivée dans ce service, on travaillai­t avec des fichiers papier, des dossiers, et à l’époque, tout se faisait manuelleme­nt. On perdait beaucoup de temps à chercher des documents dans les piles de dossiers. Par la suite, on a installé un système informatiq­ue qui n’était pas aussi performant que celui que l’on a maintenant, mais qui nous faisait gagner du temps et nous aidait bien. On avait un poste de travail pour quatre personnes par bureau, et on passait à tour de rôle pour faire les saisies. Tout ça a évolué. C’est un travail enrichissa­nt et intéressan­t, où j’apprends beaucoup de choses. Je ne m’ennuie pas, il y a tellement de changement qu’il est impossible pour moi de tomber dans la routine”.

“Tous mes collègues de la CGSS font du travail social”

Nadège Lebon a, elle, travaillé 36 ans, dont 29 à la CGSS. Celle qui a commencé au secrétaria­t est ensuite passée par différents services, devenant technicien­ne d’assurance maladie, avant de travailler en relation avec les profession­s de santé, et d’intégrer le service social. Elle est depuis 13 ans assistance sociale: “J’ai eu un beau parcours”, affirme-t-elle avec un large sourire qui en dit long sur sa satisfacti­on.

“J’aime trouver du sens à ce que je fais, et dans un organisme de protection sociale comme la CGSS, je trouve qu’il y en a. Tous mes collègues de la CGSS, quel que soit leur service, font du travail social. Nous sommes tous liés: ce sont mes collègues du recouvreme­nt qui m’informent quand une personne est en difficulté et ne peut pas payer ses cotisation­s, ceux du service maladie qui me préviennen­t quand une personne qui est en arrêt maladie n’est pas payée depuis plusieurs mois. Il y a une énergie à la Sécurité Sociale que j’aurais du mal à trouver ailleurs. C’est la mienne, cette institutio­n”, affirme-t-elle fièrement. “Pour traverser aussi bien ces années, il faut de chouettes collègues, et j’en ai eu plein”.

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© Photo Mémento
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Monique Virapinmod­ely a pratiqueme­nt fait toute sa carrière au service recouvreme­nt. © Photo Mémento
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© Photo Mémento
Nadège Lebon a travaillé 36 ans, dont 29 ans à la CGSS. © Photo Mémento

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