Une soumission providentielle
C’est indéniable, le gouvernement a trouvé l’argent pour limiter l’impact économique lié au Coronavirus ou à leurs décisions politiques ?
Lorsque l’on agrandit le spectre des conséquences économiques sur l’Europe, comme toujours l’on constate que les pays du Nord sont moins impactés par les crises. Mais d’où vient ce phénomène étrange qui leur permet de donner un sentiment de maîtrise ? Le fait est que le Coronavirus est exactement le même pour tous les Européens, alors pourquoi les conséquences sont-elles différentes ? À l’exemple de la Suède qui n’a jamais confiné, ni obligé à porter les masques, ni fermé ses écoles... Résultat : un pays qui semble maîtriser son épidémie, contrairement aux autres pays européens. La logique permet de penser que les problèmes sont accentués en fonction des décisions politiques sur l’économie.
En France, pour limiter les dégâts, l’argent public a été déversé dans tous les secteurs. L’effet est immédiat et permet d’éviter une catastrophe sur l’activité. A-t-on réussi à empêcher cette crise ou seulement à en repousser l’échéance ? Avec les PGE et autres possibles prêts, les reports d’échéances... les entreprises ne devront pas oublier qu’il faudra tout rembourser. Nous sommes pour le moment dans une phase intermédiaire consistant à utiliser cet argent disponible sur les comptes bancaires et peu cher actuellement, pour espérer rembourser ces prêts lorsque l’activité de son entreprise sera de nouveau indépendante de ces soutiens. Préparez-vous même à devoir travailler plus, parce que si l’entreprise avait une vie financière avant la crise, disons équilibrée, et bien il faudra augmenter l’effort pour rembourser les frais habituels en plus des prêts ayant créé ce confort économique actuel. L’activité n’étant pas extensible éternellement lorsqu’une entreprise va se développer, ce sera au détriment d’une autre que l’on espère étrangère et non française. Prendre des parts de marché à l’international pour rembourser les prêts Covid est le seul moyen viable de sortir grandi de cette crise. La très bonne gestion et la commercialisation seront les remèdes pour rembourser la sécurité financière du moment. Autre solution possible : que l’État abandonne ses avances d’argent, mais il devra obligatoirement augmenter les impôts pour y parvenir. Le Président actuel passera peut-être pour un sauveur, mais le prochain remplira certainement l’office d’un bourreau. Comment peut-on croire que l’addition ne sera pas très salée ? En plus de la question, qui va payer ? Il faut ajouter celles-ci : quand la note sera-t-elle vraiment présentée ? et à qui ? Le comment et le pourquoi vous seront très bien expliqués de façon pédagogique comme ils disent. “La pédagogie est l’art de la répétition”, rappelle la formule. À force de prendre exemple sur les plus mauvais, on a tendance à oublier qui est le responsable de toute cette ambiance anxiogène qui ne fait que confiner notre liberté.
Bref, le système économique politique mis en place pour tenter de sauver l’activité consiste à mettre l’entreprise dans une position passive, mais responsable. Toutes les nouvelles contraintes sont décidées par les politiques voulant en réalité contrôler la moindre action des entreprises pour montrer qu’ils existent partout. Cette ingérence ne vise qu’un seul objectif face aux décisions des multiples stratèges politiciens : la soumission des chefs d’entreprise, tout en leur rappelant leurs grandes responsabilités pénale, civile, sanitaire, financière, etc.