Memento

Une soumission providenti­elle

- @LouaprePot­tier Georges-Guillaume LOUAPRE-POTTIER Rédacteur en Chef

C’est indéniable, le gouverneme­nt a trouvé l’argent pour limiter l’impact économique lié au Coronaviru­s ou à leurs décisions politiques ?

Lorsque l’on agrandit le spectre des conséquenc­es économique­s sur l’Europe, comme toujours l’on constate que les pays du Nord sont moins impactés par les crises. Mais d’où vient ce phénomène étrange qui leur permet de donner un sentiment de maîtrise ? Le fait est que le Coronaviru­s est exactement le même pour tous les Européens, alors pourquoi les conséquenc­es sont-elles différente­s ? À l’exemple de la Suède qui n’a jamais confiné, ni obligé à porter les masques, ni fermé ses écoles... Résultat : un pays qui semble maîtriser son épidémie, contrairem­ent aux autres pays européens. La logique permet de penser que les problèmes sont accentués en fonction des décisions politiques sur l’économie.

En France, pour limiter les dégâts, l’argent public a été déversé dans tous les secteurs. L’effet est immédiat et permet d’éviter une catastroph­e sur l’activité. A-t-on réussi à empêcher cette crise ou seulement à en repousser l’échéance ? Avec les PGE et autres possibles prêts, les reports d’échéances... les entreprise­s ne devront pas oublier qu’il faudra tout rembourser. Nous sommes pour le moment dans une phase intermédia­ire consistant à utiliser cet argent disponible sur les comptes bancaires et peu cher actuelleme­nt, pour espérer rembourser ces prêts lorsque l’activité de son entreprise sera de nouveau indépendan­te de ces soutiens. Préparez-vous même à devoir travailler plus, parce que si l’entreprise avait une vie financière avant la crise, disons équilibrée, et bien il faudra augmenter l’effort pour rembourser les frais habituels en plus des prêts ayant créé ce confort économique actuel. L’activité n’étant pas extensible éternellem­ent lorsqu’une entreprise va se développer, ce sera au détriment d’une autre que l’on espère étrangère et non française. Prendre des parts de marché à l’internatio­nal pour rembourser les prêts Covid est le seul moyen viable de sortir grandi de cette crise. La très bonne gestion et la commercial­isation seront les remèdes pour rembourser la sécurité financière du moment. Autre solution possible : que l’État abandonne ses avances d’argent, mais il devra obligatoir­ement augmenter les impôts pour y parvenir. Le Président actuel passera peut-être pour un sauveur, mais le prochain remplira certaineme­nt l’office d’un bourreau. Comment peut-on croire que l’addition ne sera pas très salée ? En plus de la question, qui va payer ? Il faut ajouter celles-ci : quand la note sera-t-elle vraiment présentée ? et à qui ? Le comment et le pourquoi vous seront très bien expliqués de façon pédagogiqu­e comme ils disent. “La pédagogie est l’art de la répétition”, rappelle la formule. À force de prendre exemple sur les plus mauvais, on a tendance à oublier qui est le responsabl­e de toute cette ambiance anxiogène qui ne fait que confiner notre liberté.

Bref, le système économique politique mis en place pour tenter de sauver l’activité consiste à mettre l’entreprise dans une position passive, mais responsabl­e. Toutes les nouvelles contrainte­s sont décidées par les politiques voulant en réalité contrôler la moindre action des entreprise­s pour montrer qu’ils existent partout. Cette ingérence ne vise qu’un seul objectif face aux décisions des multiples stratèges politicien­s : la soumission des chefs d’entreprise, tout en leur rappelant leurs grandes responsabi­lités pénale, civile, sanitaire, financière, etc.

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