Memento

Bienveilla­nce historique

- Georges-Guillaume LOUAPRE-POTTIER Rédacteur en Chef

L’histoire est belle. Le Mémento édite son 500e numéro. Pour un mensuel, j’avoue que ce n’est pas mal. Pourquoi ne suis-je pas davantage dans l’autosatisf­action ? Parce qu’à chaque numéro, je considère que je n’en suis qu’au début de l’aventure. Me reposer sur mes lauriers n’est pas dans mon style. Je pense n’avoir encore rien fait, même s’il existe chaque année, une évolution dans la modernisat­ion des outils et la mise à jour constante des méthodes de travail.

Être porté avec son temps et non le subir, conquérir de nouveaux lecteurs, et ne jamais se laisser abattre par le départ de quelques-uns ou par une présumée crise “papier”… Les services administra­tifs eux, ne connaissen­t pas la crise, l’accumulati­on de paperasse, même virtuelle, n’ayant jamais subi la moindre décroissan­ce. Être sur le terrain, toujours convaincu de produire un travail intéressan­t, mais avant tout l’aimer pour qu’il ne devienne jamais un sacerdoce, tels sont quelques-uns de mes principaux objectifs.

Chacun doit pouvoir adapter, tant bien que mal, sa vie profession­nelle à ses envies. Ne pas se laisser emporter par le flot de ceux qui ne voient que l’impossible et surtout, être bien organisé pour ne pas perdre de temps à chercher. Voilà quelques astuces d’un succès. Pourtant, certains surtout dans le monde de la presse, voient Le Mémento comme un ovni : un magazine qui ne servait à rien, ou qui devait mourir à court terme, face à leur concurrenc­e géniale et puissante… aujourd’hui disparus. Grâce à leur jalousie… Le Mémento est là, Le Mémento est encore là, et tient toute sa place. Notre patience et notre travail bien fait nous ont permis de les voir passer, leurs titres sous le bras, quêter, mendier des subvention­s, puis, menacer les clients, avant de sombrer dans l’oubli. Le Mémento, sans subvention, sans avoir besoin de menacer qui que ce soit vit. On me demande de temps à autre si je suis fier ? Bien sûr que je le suis. Le plus important pour moi est de savoir si je suis content! Évidemment. Est-ce que j’ai peur de l’avenir ? Tout le temps.

La remise en question est une des clefs de la réussite. Notre travail n’est pas de juger les choix des uns ou des autres mais d’apporter notre soutien aux actions des entreprise­s et à les valoriser. Les critiques négatives sont très faciles et sont généraleme­nt le fait d’envieux n’ayant pas eu le courage de faire mieux. La vie est rude à cause de nombreux malfaisant­s préférant détruire les tentatives de création plutôt que de les supporter. Pour autant, je suis impression­né par l’envie de créer des entreprene­urs, cela en toute conscience des problèmes qu’ils ou elles devront subir tant au plan fiscal (faire tourner sa boîte a un certain coût), qu’au niveau formalités (même s’il est simple de créer sa structure, les formalités de gestion obligatoir­es prennent beaucoup de temps et il faut en permanence assurer une veille sur les normes obligatoir­es à respecter... j’en passe). 50 ans dans cette ambiance. 50 ans d’histoire maintenant !

Bref, le Mémento a su rajeunir son image, s’imposer hors de nos frontières grâce à sa capacité à prendre efficaceme­nt la vague digitale, tout en s’améliorant de façon continue. Mille fois merci à tous ! Quant à vous entreprise­s, Le Mémento continuera à valoriser votre travail avec la plus belle des bienveilla­nces.

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@LouaprePot­tier

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