Origines : Il n’y a pas d’avenir sans passé
Né en Vendée en 1958, Christoph Chabirand se passionne très tôt pour l’écriture. À ses premiers poèmes, parfois assassins, publiés dans le journal du collège, succèdent rapidement l’écriture de nouvelles. Un format au travers duquel l’auteur développe son style : précis, concis, percutant. À la demande de son éditeur, il s’engage ensuite dans l’écriture de romans policiers.
Pas moins de quatre ouvrages retraçant les aventures réunionnaises des lieutenants de police Picard et Kazambo, ont intégré la collection Polars en Outremer (POM) de Babelio.
S’il aime à alterner écriture de nouvelles et polars, l’auteur demeure fidèle au format court qui se prête particulièrement à son style jaillissant. Et bien que musicien, ce n’est que dans le calme le plus absolu qu’il couche ses histoires sur le papier, ou plutôt sur l’écran “pour la simple et bonne raison que j’ai du mal à me relire” s’amuse-t-il.
Lever les parts d’ombre du passé
“Origines” est le dixième ouvrage de l’auteur. Il se compose de trois récits ayant pour point commun d’emprunter le chemin tortueux de la mémoire.
“Vidar” relate l’histoire d’un homme, encore jeune, qui se voit révéler ses origines et les conséquences de celles-ci. Son aïeule subît autrefois des sévices, en raison d’amours interdites. Victime de la bêtise et de l’intolérance, elle devint disciple de Vidar, Dieu germanique de la vengeance et du silence. “Origine” retrace la quête d’un métis à la recherche de ses parents biologiques à l’île de La Réunion.
Allant de surprise en surprise, il découvre l’existence d’un vieux monde créole insoupçonné et plutôt terrifiant. Quant à “Géhenne”, seul récit dont l’action ne se déroule pas à La Réunion, il raconte l’histoire d’un enfant martyrisé par un père tyrannique qui, après moult errances, trouve enfin sa place dans le monde, celle que son père lui refusait.
La récente sortie, aux éditions Orphie, d’“Origines” s’accompagne d’un calendrier de dédicaces très fourni. L’occasion pour l’auteur d’échanger avec ses lecteurs. “À l’occasion de ces rencontres, j’ai remarqué que les femmes me lisent plus que les hommes : 80% contre 20%. Des proportions qui s’inversent complètement lorsque j’ai pour voisin de table un auteur de BD” remarque Christoph Chabirand. “Quant aux jeunes, on a pris l’habitude de penser qu’ils ne lisent pas. Une opinion que je ne partage pas” se réjouit l’ancien instituteur.
Dans les prochains mois, l’auteur sera en dédicace aux quatre coins de l’île. Il fera notamment halte à la librairie Autrement de Saint-Pierre le 13/02, à la FNAC de SainteMarie le 20/02, à la librairie Autrement de Saint-Denis le 27/02 et à la FNAC du Port le 27/03. D’autres dates viendront étoffer ce planning de rencontres. Toutes les informations seront communiquées sur les réseaux sociaux, via la page Facebook de l’auteur notamment.