Memento

3 QUESTIONS À... FRANÇOIS LARNAUDIE

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Santé au travail : SISTBI innove

Mettre à dispositio­n de ses adhérents une offre de service claire et innovante. Proposer, entreprise par entreprise, un véritable plan de prévention basé sur un bilan complet de santé réalisé au travers de visites approfondi­es avec l’employeur et ses salariés : c’est le résultat que permet d’atteindre APPTIV, une applicatio­n révolution­naire dont SISTBI, service santé au travail, s’est doté. Une révolution dans la santé au travail.

Président, comment est né le projet de monter d’un cran dans l’échelle de la prévention de la santé au travail ?

François Larnaudie : nous avons toujours eu comme objectif d’être le plus possible à l’écoute de nos adhérents et de leurs salariés. Le SISTBI a beaucoup évolué ces dernières années mais il fallait passer à la vitesse supérieure. C’est pourquoi, sous l’autorité du directeur Claude Millasseau, un projet de service ambitieux a été mis en place selon, dans les grandes lignes, quatre priorités : la prévention primaire, la lutte contre la désinserti­on profession­nelle, l’améliorati­on de la qualité de vie au travail et la prévention des risques psychosoci­aux...

Que la crise Covid n’a fait qu’aggraver ?

François Larnaudie : tout à fait, l’appréhensi­on de ce domaine n’en est que plus justifiée. Les deux autres priorités sont la prévention des risques de chute et les risques chimiques encore trop présents dans le bâtiment qui reste chez nous un secteur majoritair­e et, enfin, la prévention primaire qui nous préoccupe ici.

Comment avez-vous procédé ? François Larnaudie : Nous nous sommes inspirés d’une étude Louis Harris réalisée pour notre organisme central dont les conclusion­s nous ont poussé à renforcer notamment la prévention de la santé au travail en utilisant le plus et le mieux possible des outils numériques sachant que, depuis 2015, l’ensemble des dossiers médicaux des salariés et des entreprise­s sont numérisés.

L’applicatio­n APPTIV expériment­ée, dans un premier temps, dans le sud de l’Hexagone, apportait une réponse intéressan­te à notre volonté d’améliorati­on de nos prestation­s. Cette expériment­ation coïncidait avec la constituti­on, chez nous à La Réunion, d’un groupe de réflexion. Nous nous sommes organisés en interne tout en pratiquant de nombreux tests en décembre. Nous sommes prêts pour le déploiemen­t en janvier 2021 et un démarrage XXL en février. C’est ainsi que nous montrons à la fois notre volonté d’anticipati­on et la force de cette innovation.

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