AVEC LA CRÉATION DE FACTORY INGÉNIERIE, LE GROUPE RÉUNIONNAIS INTEGRALE ÉLARGIT SON CHAMP DE COMPÉTENCES
FACTORY Ingénierie, Bureau d’Etude de Management de projets Industriels, accompagne les industriels et les promoteurs dans la conception et le suivi de leurs projets immobiliers. En 2020, avec la diversification de la clientèle et pour donner suite à l’augmentation des projets de bâtiments industriels, un pôle “Industrie” a été créé, avec à sa tête Pierre Lallis.
INTEGRALE INGENIERIE est née il y a 17 ans de l’association de 3 ingénieurs spécialisés, reconnus dans leurs milieux professionnels : Cyrille Bouard, Laurent Lemaitre et Raymond Baudet. C’est aujourd’hui un bureau d’études reconnu du bâtiment qui compte une quarantaine d’employés sur l’Océan Indien, travaillant en synergie avec ses filiales partenaires, CANOPEE (Ile Maurice) et NOMADE (Madagascar) et son agence à Mayotte.
DU PÔLE INDUSTRIE CHEZ INTEGRALE À FACTORY INGÉNIERIE
Pour répondre au plus près aux attentes de ses clients “industriels” et pour renforcer l’identité et la spécificité du pôle “industrie”, l’entreprise FACTORY Ingénierie a vu le jour fin 2020. La création de cette structure résulte de l’association de deux des fondateurs d’INTEGRALE, Cyrille Bouard et Laurent Lemaitre, et de Pierre Lallis.
Pierre Lallis, 39 ans, Ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics (ESITC de Cachan), est spécialisé en Industrie, titulaire d’un Master réalisé à Liverpool (Environnemental and Civil Engineering). Pierre a 15 ans d’expérience en bâtiments industriels et agroalimentaires, à travers ses postes occupés au sein de différentes entreprises spécialisées:
• DELTA Industrie à Nantes
• SNC Lavalin à Nantes, La Réunion et Bordeaux : chantier CRÊTE D’OR à La Réunion.
• INTEGRALE Ingénierie : extension Jumbo Le Port, Abattoir AVM de Mayotte, Café Le Lion, Salles Blanches…
FACTORY INGÉNIERIE compte aujourd’hui 3 collaborateurs, en charge de diriger l’activité des intervenants techniques sur chaque projet avec l’appui des équipes de conception d’INTEGRALE.
Les deux entreprises répondent en groupements conjoints et solidaires et partagent les mêmes locaux. Si l’activité actuelle de FACTORY se cantonne à La zone OI, le souhait de ses fondateurs est de se développer rapidement sur des projets à l’export (avec un focus sur l’Afrique).
UNE INDUSTRIE LOCALE ET PERFORMANTE. En six mois seulement, ils passent de deux salariés à trois et augmentent leur capacité de production. Désormais, CLINOX peut sortir des pièces en série et dans un temps imparti. Dieudonné Payet passe alors du statut d’importateur à celui d’industriel local. “Très vite, Clinox a également eu envie d’obtenir le label Nou La Fé, parce qu’il fallait valoriser et mettre en avant ce travail, cette production locale, cette ingénierie” reprend Dieudonné Payet.
Parce qu’au-delà des besoins des clients, le dirigeant bouillonne d’idées, comme ce fourneau destiné à la cuisine au feu de bois. “S’il y a bien quelque chose de très traditionnel à La Réunion, c’est de cuisiner au feu de bois” raconte Dieudonné Payet. Cette méthode de cuisson comporte toutefois de nombreux inconvénients : chaleur, inhalation de fumée et risque d’incendie. D’ailleurs, la CGSS en interdit la pratique aux restaurants pour ces raisons.
RÉINVENTER LA CUISINE CRÉOLE. “L’idée était donc de concevoir un fourneau qui permette de cuisiner au feu de bois tout en sécurisant le procédé” poursuit le dirigeant. Son fourneau unique en son genre a des parois isolées grâce à des couches de laine de roche (voir photos), et dispose d’un creux pour y déposer la marmite, laquelle sera chauffée de manière uniforme.
Un fourneau de ce type est d’ailleurs installé au Reflet des îles, à Saint-Denis, l’un des restaurants les plus connus de La Réunion. “C’est bien pensé et surtout ça permet une cuisson homogène”, se réjouit Sostern Minatchy, cuisinier. “Ce système révolutionne la cuisson des plats typiques, c’est une cuisine traditionnelle qui se modernise” se félicite quant à lui David Banon, gérant du restaurant.
Dieudonné Payet est très fier de cette innovation qui permet, outre de redonner de la valeur à la cuisine créole, de pouvoir le faire en respectant les règles de sécurité et d’hygiène.
IMPORT-SUBSTITUTION RAISONNABLE. Des projets innovants comme ce four, le dirigeant de Clinox en a une dizaine, mais tous ne sont pas forcément réalisables. Mais, dans un sourire à demi-mot, Dieudonné Payet avoue travailler actuellement sur un meuble qui améliorerait le procédé de décongélation en restauration et dont il semble déjà voir le succès.
Les faire breveter ? Ce n’est pas son but. Ni même de prétendre à une production 100% locale qui pourrait combler tous les besoins des professionnels de l’île en matière de mobilier inox. “Parce qu’on n’a pas tous les savoirs, ni même les moyens de les mettre en place ici” avoue Dieudonné Payet. Mais ce dont il est certain, c’est que son travail le satisfait et est reconnu.