Les (bons) outils pour accéder au sacerdoce
Qui n’a jamais rêvé de devenir son propre patron ? Selon un sondage Opinion Way, 1 Français sur 3 envisage de créer sa propre entreprise. Mais le parcours est long, tumultueux et l’accompagnement est plus que nécessaire, il est obligatoire. Pour eux, il existe désormais le CCI Business Builder, une nouvelle plateforme qui offre tous les outils à l’entreprenariat. Focus.
En 2019, la CCI Réunion dévoilait son nouveau Pôle “Entreprise” au sein de ses locaux du nord de l’île. Un espace moderne, ouvert mais surtout digitalisé, qui offre désormais une multitude d’outils et un contact plus direct avec les conseillers. Alors que créer son entreprise séduit de plus en plus, les réseaux de soutien à la création se multiplient. S’ils travaillent tous en synergie, certains se démarquent plus que d’autres, comme la CCI.
UNE NOUVELLE PLATEFORME. La chambre consulaire a, en ce sens, lancé une nouvelle plateforme : le CCI Business Builder. Il s’agit d’un outil en ligne, complet qui accompagne les chefs d’entreprises dans leur parcours de création, “step by step”. “Monter un projet, c’est un moment délicat car il faut de nombreuses compétences” indique Karima Badat, directrice du Pôle “Entreprises” de la CCI Réunion.
Avec le CCI Business Builder, il est possible pour le porteur de projet, en création ou en reprise, de se situer par rapport à ses aspirations.
En quelques clics, l’apprenti dirigeant s’inscrit, puis répond à quelques questions qui permettent de cerner son profil, sa personnalité mais surtout sa motivation. Partant de là, il lui faudra créer son business plan, “le seul moyen de voir si le projet est fiable et de se faire financer” rapporte la directrice. La CCI propose ainsi deux formules, avec ou sans accompagnement “par un conseiller”, qui offre, dans le second cas, “d’obtenir un business plan certifié CCI pour un financement facilité” souligne Karima Badat.
Cette plateforme et les formation leur permet de mieux appréhender leur futur écosystème, de rendre les choses plus concrètes
SWOT ET BUSINESS PLAN. À noter tout de même que l’accompagnement est un service payant mais il existe des prises en charge possibles. Tout comme la formation “5 jours pour Entreprendre” facturée 527€, éligible au CPF, qui vient apporter aux porteurs de projets le socle des connaissances nécessaires. Auprès des conseillers et des intervenants partenaires extérieurs, les futurs dirigeants abordent différentes thématiques : le marketing, les aspects juridiques, fiscaux et règlementaires de la vie d’entreprise, la gestion prévisionnelle, etc.
“Via cette formation, les porteurs de projets sont en contact direct avec leur futur environnement” reprend Karima Badat, “cela leur permet de mieux appréhender leur futur écosystème, de rendre les choses plus concrètes”. Du côté de la plateforme CCI Business Builder, c’est la même rengaine,
à savoir qu’avant de prendre forme, il faudra procéder à une étude de marché, appliquer la théorie du SWOT, c’est-à-dire identifier les forces, faiblesses opportunités et menaces du projet, définir l’identité du concept, le public cible du produit, etc.
LES POINTS FORTS DE LA CCI. “Toujours dans un souci d’apporter les bons outils pour le bon usage, la CCI Réunion a également mis en place une base de données – declikeco – sur l’économie locale” indique la directrice du pôle “Entreprises”. Emplois, populations, entreprises, portrait du territoire par microrégion, tout y est accessible en quelques clics. Et pour ceux qui le souhaitent, des ordinateurs sont mis à disposition dans les locaux de la CCI Réunion, afin d’y avoir accès tout en se faisant guider.
Le conseil et l’accompagnement sont d’ailleurs les deux points forts de la CCI Réunion, en tant que réseau d’aide à l’entreprenariat. Aux quatre coins de l’île, les agences et leurs trente-cinq conseillers dédiés orientent et soutiennent les chefs d’entreprises, peu importe le sujet, “qu’il s’agisse de conseils pour la création ou de trouver des solutions en cas de difficultés” précise Karima Badat.
À ce sujet, la directrice tient à préciser que lors de la crise sanitaire du COVID-19 et du premier confinement, en mars 2020, ce ne sont pas moins de 4.641 entreprises qui ont fait appel à la cellule de crise de la chambre consulaire.