Memento

Les applis au service des pros

En 2019, le président de la République, Emmanuel Macron rêvait d’une start-up nation. Trois ans plus tard, la “French Tech”, a atteint ses objectifs et peut se targuer d’une vingtaine de licornes proposant en grande partie des services aux entreprise­s. Fo

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Elles portent le nom de Payfit, Quoton Ankorstore, Ivalua ou encore Spendesk. Elles, se sont ces start-up tricolores devenues en moins de trois ans des licornes, c’est-à-dire évaluées à plus d’un milliard de dollars. Alors que la France n’en comptait que quatre en 2019, la French Tech se targue désormais de plus d’une vingtaine de structures au fort potentiel d’envergure internatio­nale.

Une fiche de paie en un clic. Si elles intervienn­ent dans des domaines d’activités divers et variés, nombre d’entre elles ont ce point commun d’offrir des services aux entreprise­s. Payfit par exemple, présente en France, en Allemagne, en Espagne et en Angleterre, et qui gère la paie de plus de 150.000 salariés. La société, qui a vu le jour à Paris, propose ainsi des logiciels d’automatisa­tion de la paie et de gestion des ressources humaines pour les PME de moins de 100 salariés. Le logiciel promet ainsi de diviser par deux le temps alloué à la paie en générant les fiches en ligne : c’est simple, fiable et automatiqu­e. Grâce à une plateforme ludique et ergonomiqu­e,

les dirigeants peuvent en quelques clics avoir un oeil sur les paies, les congés, la gestion du personnel, les notes de frais, la gestion du temps et des activités ou encore la performanc­e et l’engagement. Si le service est totalement dématérial­isé, la force de Payfit se trouve aussi dans ses experts qui accompagne­nt les clients dans leurs besoins.

Solution financière sur-mesure. Autre licorne : Quonto. Alors que dans la fintech, les grands noms que sont N26 et Revolut se sont focalisés sur les particulie­rs, Qonto, elle a fait le choix de s’adresser aux PME et aux indépendan­ts. Il s’agit donc d’une offre bancaire à destinatio­n des profession­nels – avec tous les services que cela suppose (compte, carte physique et virtuelle, virements, etc.) mais aussi des modules de comptabili­té ou de gestion de notes de frais.

Qonto a su cibler, dès le départ, le besoin des chefs d’entreprise : créer la solution de gestion financière qui booste les PME et les indépendan­ts, celle qui préserve leur ambition, leur énergie, leur temps.

Enfin, et non des moindres, on peut également citer Spendesk, start-up valorisée et qui propose des services similaires à ses deux homologues. Il s’agit d’une solution de gestion des dépenses qui centralise les cartes de paiement, les notes de frais, les factures fournisseu­rs et les tâches pré-comptables dans une seule et même interface. Elle est destinée aux entreprise­s qui souhaitent mieux contrôler et suivre leurs dépenses. Spendesk est conçu pour simplifier le processus achat en centralisa­nt les bons de commande, les factures, les échéancier­s de paiement et la préparatio­n comptable. Il existe trois formules de l’outil afin de s’adapter aux différents besoins des TPME et indépendan­ts.

 ?? © Photo D.R. ?? Les 3 cofondateu­rs de Payfit. De gauche à droite, Ghislain de Fontenay, Firmin Zocchetto et Florian Fournier.
© Photo D.R. Les 3 cofondateu­rs de Payfit. De gauche à droite, Ghislain de Fontenay, Firmin Zocchetto et Florian Fournier.
 ?? © Photo D.R. ?? Rodolphe Ardant, co-fondateur et CEO de Spendesk.
© Photo D.R. Rodolphe Ardant, co-fondateur et CEO de Spendesk.

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