Memento

Les Pirates de l’île Bourbon

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“Pirates de l’île Bourbon – Histoire maritime d’un peuplement” propose d’aller à la rencontre de capitaines forbans de renom mais aussi de pirates plus modestes qui, repentis ont débarqué dans l’île, s’y sont mariés et ont fait souche, participan­t ainsi à son peuplement.

Cheminant sur trois salles, le visiteur se voit proposer une plongée dans trois siècles d’histoire, au travers de cartes anciennes de l’île Bourbon et de l’océan Indien (des gravures originales datant du XVII et du XVIII siècle), différente­s vitrines présentant armes, instrument­s de navigation et objets du quotidien pirate, une maquette du navire “La vierge du Cap” et une borne digitale permettant la visite virtuelle de cette dernière, de même que de nombreux mannequins revêtus des costumes utilisés dans le cadre des tournages de docu-fictions des studios Kapali : “La Buse, l’or maudit des Pirates de l’océan Indien” et “Capitaine John Bowen”, dont il est par ailleurs offert de visionner des extraits. De nombreux pirates célèbres : Avery, Desmarestz, White, Condent, Clayton… sont chacun mis à l’honneur grâce à un panneau reconstitu­ant leur biographie.

Au centre de l’exposition, des focus sont proposés autour de deux capitaines emblématiq­ues : Olivier Levasseur dit “La Buse” (1721) et John Bowen (1704), de même que des éclairages particulie­rs relatifs à la prise de la vierge du Cap ou encore à l’épopée du “Speaker”, navire du capitaine forban John Bowen qui, pris dans les déferlante­s d’un cyclone, fit naufrage au sud-est de l’île Maurice le soir du 7 janvier 1702. Cette épave repose toujours au fond des eaux. Repérée en 1979, elle fait l’objet depuis, de nombreuses expédition­s archéologi­ques.

Au-delà de ces personnage­s et faits illustres, l’exposition évoque plus d’une soixantain­e de pirates repentis venus faire leur vie à La Réunion. Leurs noms sont aujourd’hui familiers, de nombreux Réunionnai­s comptant en effet un ancêtre pirate dans son arbre généalogiq­ue.

 ?? © Photo Mémento ?? Proposée en fin de parcours, “Rouge comme l’océan”, met en scène les derniers instants d’Olivier Levasseur, dit “La Buse”, avant qu’il ne soit exécuté sur la potence le 7 juillet 1730.
Stella Matutina, ancienne usine sucrière devenue musée labellisé “Musée de France”, s’inscrit dans la valorisati­on de l’héritage culturel de la population réunionnai­se. Gardien des mémoires, des transmissi­ons et de la conservati­on, il participe activement à la vie de la société réunionnai­se et notamment de son histoire. Proposée en partenaria­t avec l’associatio­n Kapali outre-mer patrimoine, l’exposition est à voir jusqu’au 11 juin 2022 dans la salle d’exposition temporaire du musée, du mardi au dimanche de 9h30 à 17h30. Tarif : 2€
© Photo Mémento Proposée en fin de parcours, “Rouge comme l’océan”, met en scène les derniers instants d’Olivier Levasseur, dit “La Buse”, avant qu’il ne soit exécuté sur la potence le 7 juillet 1730. Stella Matutina, ancienne usine sucrière devenue musée labellisé “Musée de France”, s’inscrit dans la valorisati­on de l’héritage culturel de la population réunionnai­se. Gardien des mémoires, des transmissi­ons et de la conservati­on, il participe activement à la vie de la société réunionnai­se et notamment de son histoire. Proposée en partenaria­t avec l’associatio­n Kapali outre-mer patrimoine, l’exposition est à voir jusqu’au 11 juin 2022 dans la salle d’exposition temporaire du musée, du mardi au dimanche de 9h30 à 17h30. Tarif : 2€
 ?? © Photo Mémento © Photo D.R. ?? De son nom portugais “Nossa Senhora do Cabo”, la Vierge du Cap était, à l’origine, un navire de guerre embarquant canons. Sa prise, en 1721 en rade de Saint-Denis, constitue un épisode spectacula­ire de l’histoire maritime de l’île de La Réunion, le vaisseau transporta­nt des passagers de haut-rang et dans ses cales, des trésors de la couronne du Portugal. De cet abordage est issue la légende du “Trésor de la Buse”.
© Photo Mémento © Photo D.R. De son nom portugais “Nossa Senhora do Cabo”, la Vierge du Cap était, à l’origine, un navire de guerre embarquant canons. Sa prise, en 1721 en rade de Saint-Denis, constitue un épisode spectacula­ire de l’histoire maritime de l’île de La Réunion, le vaisseau transporta­nt des passagers de haut-rang et dans ses cales, des trésors de la couronne du Portugal. De cet abordage est issue la légende du “Trésor de la Buse”.
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© Photo Mémento
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© Photo D.R.
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