Dans le Sud-ouest
AVEC SES GRANDES MÉTROPOLES DYNAMIQUES TANT AU NIVEAU DE L’EMPLOI QUE DE L’URBANISME, CETTE RÉGION OFFRE DE BELLES OPPORTUNITÉS DANS LA PIERRE.
AUTOUR DE BORDEAUX
Rénovée, dynamique, Bordeaux plaît toujours et sera, à partir de cet été, à deux heures de Paris seulement en TGV. Mais les prix de l’immobilier s’y sont envolés ces dernières années. Pour trouver des tarifs plus doux, les acheteurs s’intéressent désormais à des quartiers jusque-là moins prisés, comme La Bastide sur la rive droite de la Garonne, ou à de sympathiques petites communes situées à 15 ou 20 kilomètres, comme Ambarès-et-lagrave, Carbonblanc, Saint-andré-de-cubzac, ou Cavignac vers le nord. « Elles offrent toutes les commodités (établissements scolaires, commerces, etc.) et un accès rapide à Bordeaux par la route même si, aux heures de pointe, il faut compter avec les embouteillages », observe Dominique Rulleau, président de la Fnaim en Aquitaine. Surtout, les prix y sont plus sages, « autour de 2 000 euros le m2, voire moins à mesure que l’on remonte vers le nord », ajoute le professionnel.
PRÈS DU BASSIN D’ARCACHON
Le long du littoral, mais encore suffisamment proches de l’agglomération bordelaise pour séduire ceux qui y travaillent, quelques petites villes attirent aussi bien les acquéreurs de résidences secondaires que les acheteurs en quête d’une habitation principale. C’est le cas d’arès, pavillonnaire et verdoyante, d’andernos-les-bains ou encore de Lège. « Des communes où les prix oscillent entre 2 000 et 3 500 euros le m2 en moyenne », précise Dominique Rulleau.
UNE MAISON DE CAMPAGNE DANS LE BORDELAIS
Dans un rayon de 30 à 50 kilomètres autour de Bordeaux, au sein de villages typiques ou de villes moyennes, comme Bourg-sur-gironde, Pugnac, Langon, Créon et dans l’entre-deuxmers, vous dénicherez des maisons en bon état à partir de 200 000 euros ou à rénover à partir de 120 000 euros. Pour des biens plus prestigieux, comptez à partir de 350 000 euros. Par exemple, à Pujols-sur-dordogne, une jolie maison avec dépendances a été vendue 408 000 euros. À Pugnac, une maison de 5 chambres et dépendances sur un terrain de 4 hectares a été cédée à 313 000 euros.
ENTRE MER ET MONTAGNE
La ville rose, l’une des plus créatrices d’emplois en France, « est la quatrième ville de l’hexagone par le PIB, et pourtant, l’immobilier y est beaucoup moins cher qu’à Bordeaux ou à Marseille », relève Samuel Sotum, responsable de la Fnaim en Midi-pyrénées. Elle pourrait bien rattraper son retard, dû en partie à sa réputation de ville populaire, grâce à ses atouts économiques : leadership dans l’aéronautique, pôle de compétitivité Cancer-bio-santé, etc. D’ici à 2022, une ligne de métro desservira, entre autres, Côte-pavée ou Ponts-jumeaux, deux quartiers dont la cote devrait grimper. Toulouse est l’une des métropoles les plus prometteuses selon Meilleursagents.com, qui évoque plusieurs projets de rénovation urbaine et la réalisation possible d’une ligne à grande vitesse la reliant à Bordeaux.
POUR LA QUALITÉ DE VIE
Cette cité épiscopale est inscrite au patrimoine mondial de l’unesco. Le marché immobilier y fonctionne bien, notamment grâce à la proximité de Toulouse, à cinquante minutes par l’autoroute « avec un péage peu onéreux et pas trop d’embouteillages, note Samuel Sotum. On peut s’y offrir 100 m2 pour 200 000 euros, contre 300 000 à 350 000 euros à Toulouse ».