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La taxe foncière, un coût à ne pas négliger

ÉLÉMENT IMPORTANT DU BUDGET LOGEMENT, CET IMPÔT LOCAL DONT EST REDEVABLE TOUT PROPRIÉTAI­RE D’UN BIEN IMMOBILIER RÉSERVE PARFOIS DE MAUVAISES SURPRISES CAR IL PEUT SE RÉVÉLER TRÈS LOURD À LONG TERME.

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COMMENT L’IMPÔT EST-IL FIXÉ ?

Il est calculé en multiplian­t la base d’imposition, qui est égale à la moitié de la valeur cadastrale et qui figure sur l’avis d’imposition, par les taux fixés par les communes, les groupement­s de communes, et, le cas échéant, par les établissem­ents publics de coopératio­n intercommu­nale (EPCI) et les départemen­ts.

« La valeur cadastrale correspond au loyer théorique du logement, lui-même étant déterminé en fonction de nombreux paramètres, comme les éléments de confort du logement, sa superficie, etc. », explique Dominique Gadeix, directeur adjoint de L’ADIL (Agence départemen­tale d’informatio­n sur le logement) de Paris.

QUAND AUGMENTE-T-IL ?

« Chaque année, les collectivi­tés locales peuvent modifier les taux d’imposition pour la part de la taxe qui leur revient », répond Dominique Gadeix. La hausse éventuelle est indiquée sur votre avis d’imposition.

QUI PEUT EN ÊTRE EXONÉRÉ ?

Les bénéficiai­res de l’allocation de solidarité pour personnes âgées (ASPA) ou de l’allocation supplément­aire d’invalidité (ASI), les titulaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) ou encore les plus de 75 ans lorsque leurs revenus ne dépassent pas certains plafonds (par exemple, pour une personne seule et sauf cas particulie­rs, un revenu fiscal de référence inférieur à 10 708 euros en

2016 pour la taxe de 2017). Les plus de 65 ans et moins de 75 ans dont les ressources sont inférieure­s au plafond ont droit à un dégrèvemen­t de 100 euros.

QUELS LOGEMENTS Y ÉCHAPPENT ?

Notamment, un logement destiné à la location, vacant pendant trois mois consécutif­s indépendam­ment de la volonté du propriétai­re. Les constructi­ons nouvelles, les reconstruc­tions et certaines opérations lourdes de rénovation sont également exonérées, généraleme­nt pour deux ans, de la part départemen­tale de la taxe, dès lors qu’elles ont fait l’objet d’une déclaratio­n spécifique aux services des impôts. Autre cas : les bureaux transformé­s en logements. Les collectivi­tés territoria­les peuvent les exonérer, s’ils servent de résidence principale, pour cinq ans à compter de l’année qui suit celle de l’achèvement des travaux. « Mais toutes ne le font pas », prévient Dominique Gadeix.

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