Merci pour l info

Dans le Nord-ouest

À LA BEAUTÉ DU LITTORAL S’AJOUTE LE DYNAMISME DES VILLES QUI SE CARACTÉRIS­ENT PAR UN FAIBLE TAUX DE CHÔMAGE ET UN MARCHÉ IMMOBILIER PROMETTEUR.

-

UNE CAPITALE RÉGIONALE TRÈS ACTIVE

La capitale bretonne fait partie de ces villes où il fait bon vivre, mais aussi travailler. Avec un taux de chômage faible (moins de 8 % l’an dernier), elle attire de nouveaux habitants. Elle sera reliée à Paris en une heure trente, dès cet été, grâce à la ligne à grande vitesse. Un atout qui lui a valu d’être retenue par Meilleursa­gents.com comme l’une des grandes villes de France où les acquéreurs ont le plus de chance de faire des plusvalues. « De nouveaux quartiers se développen­t le long de la deuxième ligne de métro. Mais toute la périphérie rennaise est également active », précise Pierre-yves Chevalier, président de la Fnaim en Bretagne. Pour les acquéreurs en quête de programmes neufs, « la ZAC Saint-jacques offre des prix accessible­s », ajoute le profession­nel.

UN ESSOR QUI NE SE DÉMENT PAS

Le marché immobilier, déjà dynamique dans la cité corsaire, recèle quelques secteurs encore en devenir, « comme les anciens quartiers populaires de La Découverte ou Bellevue, qui sont en mutation », observe Pierre-yves Chevalier. À proximité, quelques communes plus abordables, car elles ne sont pas sur le littoral, comme Pleurtuit, voient de nouvelles constructi­ons sortir de terre.

DES OPPORTUNIT­ÉS

Les transactio­ns sont reparties à Vannes, sans que les prix s’envolent pour autant. « Mais certaines communes au nord de la ville, comme Saint-avé où le prix médian des maisons est de 208 000 euros, sont 10 à 20 % moins chères. Elles séduisent les familles, car elles sont dotées de toutes les commodités », remarque Pierre-yves Chevalier.

LA DOUCEUR DE VIVRE

La population y progresse d’année en année, en raison d’une qualité de vie et d’un marché de l’emploi dynamique. « Les prix sont déjà élevés intra-muros, même si d’anciens quartiers ouvriers, un peu en retard, comme Chantenay ou Sainte-anne, se révèlent un peu plus abordables que les autres », résume Jérôme de Champsavin, agent immobilier dans la cité des ducs de Bretagne. Les appartemen­ts anciens à rénover s’y négocient autour de 2 200 à 2 300 euros le m2, quand il faut compter plus souvent autour de 2 600 à 2 800 euros dans d’autres secteurs. « Mais, pour l’avenir, il est préférable de miser sur la périphérie. Les prix, plus accessible­s, sont mieux adaptés aux budgets des primo-accédants », poursuit l’expert, citant comme exemples Rezé, une commune qui pourrait être desservie un jour par une nouvelle ligne de tramway, ou Bouguenais. Un budget de 80 000 à 120 000 euros permet d’y acheter des terrains de 200 à 300 m2 pour construire une maison. « Le secteur de Saintherbl­ain, proche d’une zone industriel­le, se développe également rapidement », précise-il.

EN PÉNURIE D’OFFRES

« La demande est soutenue et nous manquons de biens à vendre », soupire Bruno Lacroix, agent immobilier dans cette ville qui, avant le début des années 2000, ne voyait pas sortir de terre beaucoup de programmes neufs. Les prix ne se sont pas envolés, « mais se maintienne­nt bien », observe ce profession­nel. Désormais, des projets de constructi­on de logements se concrétise­nt, notamment dans d’anciennes zones artisanale­s reconverti­es en zones tertiaires et d’habitat, comme Luciline. Là, les grands appartemen­ts se vendent entre 2 900 et 3 500 euros le m2, contre 3 500 à 3 800 euros le m2 pour les petites surfaces. Avec un bon potentiel également dans l’agglomérat­ion, des communes comme Bois-guillaume ou Le Mesnil-esnard, entre autres, font des efforts en faveur de la mixité sociale et offrent toutes les commodités.

LE CHARME DU COTENTIN

Entre mer, bruyères et genêts, la presqu’île rappelle parfois l’irlande, et vers Goury ou la baie d’écalgrain, son littoral offre des paysages sublimes. Dans les petits villages, les prix ont bien résisté, car l’usine de retraiteme­nt des déchets atomiques de La Hague soutient le marché du travail et la demande immobilièr­e. Les bonnes affaires se dénichent plutôt dans la ville balnéaire de Barneville-carteret, célèbre pour sa longue plage bordée de dunes, ou dans les petits villages de pêcheurs préservés, comme Regnéville-sur-mer. « On peut s’y offrir une jolie maison pour 150 000 euros », signale Tony Hamon, président de la Fnaim en Normandie.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France