Des vacances en camping-car

CE MODE DE TRANSPORT ET D’HÉBERGEMENT SERAIT BON MARCHÉ. MAIS TOUT COMPTE FAIT, CE N’EST PAS SI SÛR.

LOUER LE VÉHICULE

Cette option s’impose aux camping-caristes occasionnels et aux futurs acheteurs voulant tester leur aptitude à le conduire et à vivre avec six personnes (au plus) dans quelques mètres carrés. Les tarifs débutent à 70 euros par jour en basse saison, et ils sont plus élevés chez les loueurs professionnels qu’entre particuliers (Wikicampers.fr, par exemple).

ACHETER NEUF OU D’OCCASION

Pour du neuf, comptez entre 35 000 et

200 000 euros, voire plus, selon le standing et la taille, avec une décote rapide, comparable à celle d’une voiture. Pour un véhicule d’occasion, le budget varie le plus souvent entre 10 000 et 25 000 euros. Les annonces florissant sur le marché, vous êtes en position de force pour négocier. Quant aux modèles, vous avez le choix : profilé très aérodynamique (moins de consommation de carburant) ; capucine, doté d’un couchage au-dessus de la cabine du conducteur (forte prise au vent, et donc consommation plus importante) ; intégral, plus luxueux ; fourgon aménagé, au confort plus rustique (type Combi Volkswagen).

AJOUTER LE STATIONNEMENT

Les camping-cars se garent en principe sur les mêmes emplacements que les automobiles. Cependant, de nombreuses communes, soucieuses de préserver leur patrimoine, limitent leur stationnement par arrêté, ce qui oblige à les parquer sur des aires réservées, équipées de branchements électriques, d’un point de ravitaillement en eau et d’une plateforme de vidange des eaux usées. Comptez alors 3 à 10 euros par jour, contre 35 euros en moyenne par jour pour une place en camping « classique », toutes étoiles confondues.

Autre solution : demander l’autorisation au propriétaire d’un terrain (fermier, viticulteur…) d’y stationner quelques nuits (adresses sur France-passion.com). Coût : 1 à 2 euros par jour.

ATTENTION AUX FRAIS ANNEXES

Budgétisez l’assurance du véhicule (par exemple, 350 euros par an avec un bonus maximum), les dépenses de carburant, plus élevées que pour une voiture, les péages autoroutiers, jusqu’à plus de 50 % plus chers (classe 2 ou classe 3 selon l’encombrement du véhicule, au lieu de la classe 1 pour une voiture de tourisme), le stockage en hiver (environ

300 euros) et, éventuellement, la cotisation annuelle à France Passion (30 euros) et celle de la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes (24,20 euros) pour recevoir le guide Stop accueil camping-car.