Où placer notre épargne de précaution en 2020?
endant la crise due au coronavirus, Fanny et Luc se sont retrouvés tous les deux au chômage partiel. Même s’ils sont chacun en CDI et gagnent respectivement 1 400 euros et 1 700 euros net par mois, ces quadragénaires mariés depuis quinze ans s’inquiètent pour leur avenir professionnel. Compte tenu de l’évolution chaotique des marchés boursiers au cours des dernières semaines, de leur situation professionnelle incertaine ainsi que de leur volonté de devenir propriétaires à court terme, Fanny et Luc veulent protéger leurs économies. Ils se demandent quelle stratégie de placement privilégier pour répondre au mieux à leur besoin de sécurité. souhaitent donc pas prendre de risque avec leur argent et veulent pouvoir y piocher immédiatement quand le besoin se présentera. Ainsi, ils choisissent de tout verser sur des livrets réglementés. Prudents, ils répartissent leur pécule entre leur livret A et leur livret de développement durable et solidaire (LDDS) respectifs qu’ils ont ouverts dans deux banques différentes au cas où l’une d’entre elles fasse faillite. Cette stratégie se révèle rassurante pour eux, ce type de livrets leur accordant un rendement garanti avec un taux d’intérêt fixe, révisable au maximum quatre fois par an par l’état. Autre avantage, ils peuvent procéder à des virements et à des retraits aussi souvent qu’ils le veulent. Et ce, sans frais. Mieux, les intérêts que leur rapporte chaque année leur argent ainsi placé ne sont pas soumis à imposition.
Pour autant, cette décision de sécuriser au maximum leur épargne n’est pas la solution
LEXIQUE
Livrets réglementés : livrets d’épargne (livret A et LDDS, par exemple) dont les règles de fonctionnement (taux d’intérêt, montant maximum de versement et modalités de placement) sont fixées par l’état. Règle des quinzaines: mode de calcul de la rémunération des livrets d’épargne selon laquelle les intérêts gagnés sont calculés à partir des sommes présentes sur le compte le 1er et le 16 de chaque mois.