Le bien-être animal doit être une priorité
Depuis une quarantaine d’années, les réglementations n’ont fait que se renforcer. Dès 1993, les parcs zoologiques ont eux-mêmes défini leurs missions principales : conservation, recherche et sensibilisation au service de la nature et de la préservation animale. À l’époque, le commerce d’animaux était déjà encadré par une convention internationale, afin d’éviter de menacer la survie d’espèces. En 1999, une directive européenne a repris ces principes autour de la détention d’animaux, transposée en France dans un arrêté du 25 mars 2004 du Code de l’environnement, ou par des règles particulières de protection d’espèces protégées applicables sur le territoire français ou au niveau européen. Du fait de cette réglementation, les parcs ont évolué et se sont améliorés, certains ont dû fermer. C’est normal, car le bien-être animal doit être une priorité. Les zoos n’étant pas des établissements commerciaux comme les autres, les procédures y sont très encadrées. Diriger un zoo nécessite l’obtention d’une certification délivrée par le ministère de l’environnement et le préfet sur avis d’une commission d’experts. De même, créer un parc requiert une autorisation préfectorale sur proposition de l’inspection des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement).
MA_CONCLUSION
En France, les zoos ne sont pas tous au même niveau de qualité. Ceux qui sont à la traîne doivent évoluer ou fermer. Si la réglementation actuelle suffit, le manque de contrôles de la part des autorités freine son application dans l’ensemble des parcs.