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Expatriés : cotisez à la Caisse des Français de l’étranger...............

Les expatriés peuvent faire valoir en France leurs cotisation­s à l’étranger. Mais ce n’est pas toujours souhaitabl­e. Explicatio­ns.

- Par Nathalie Cheysson-Kaplan

Àmoins d’être détaché par votre entreprise pour une courte durée, lorsque vous partez travailler à l’étranger, vous arrêtez de cotiser en France. Vous relevez alors du régime de retraite du pays dans lequel vous vous êtes installé et allez acquérir des droits dans ce pays.

« L’impact de votre carrière à l’étranger sur votre retraite dépendra des pays dans lesquels vous avez cotisé », explique Pascale Gauthier, associée chez Novelvy Retraite.

⮊ S’il s’agit d’un pays de l’Union européenne, de l’Islande, du Liechtenst­ein, de la Norvège ou d’un pays qui a signé une convention de Sécurité sociale avec la France, vos périodes à l’étranger seront prises en compte pour déterminer votre durée de carrière tous pays confondus pour le calcul de votre retraite française. Mais on ne tiendra pas compte du salaire perçu à l’étranger pour calculer votre salaire annuel moyen, ni des trimestres accomplis à l’étranger pour calculer votre durée de cotisation­s dans le régime général.

⮊ S’il s’agit d’un pays qui n’a pas signé de convention de Sécurité sociale avec la France, vos périodes d’expatriati­on ne seront pas retenues dans le décompte de votre durée d’assurance. Vous devrez donc vous demander si vous avez intérêt à adhérer à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), si votre employeur ne l’a pas incluse d’office dans votre contrat d’expatrié. Avec cette adhésion, tout se passe comme si vous étiez resté en France. Vos trimestres sont pris en compte et vous avez un report de salaire sur votre compte.

Une assurance volontaire et facultativ­e

« L’intérêt d’adhérer à la Caisse des Français de l’étranger dépend des droits que vous avez déjà acquis en France et de la durée de votre expatriati­on. Pour ceux qui font l’essentiel de leur carrière à l’étranger, ce n’est pas forcément avantageux », explique Pascale Gauthier. Il faut donc peser le pour et le contre en mettant en balance combien cela vous coûtera de cotiser et combien cela vous rapportera en supplément de retraite. « Ce sera d’autant plus facile à évaluer si vous êtes en fin de carrière. Si votre délai de retour sur investisse­ment est de l’ordre de cinq à six années, cela en vaut la peine », estime Dominique Prévert, dirigeant associé d’Optimaretr­aite.

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