LES ORGANISMES GRATUITS À SOLLICITER SELON VOS BESOINS
Pour un conseil en évolution professionnelle (CEP):
Pôle emploi,
Apec (pour les cadres), Cap emploi (pour les travailleurs handicapés) et les opérateurs régionaux habilités (Tingari, Catalys Conseil, Anthéa RH, CIBC, Aksis, Retravailler-EGP et BGE).
➔ Pour des ateliers de techniques de recherche d’emploi: Pôle emploi, Apec, Cap emploi et Maisons de l’emploi et de la formation.
➔ Pour un accompagnement personnalisé: Pôle emploi, Apec, Cap emploi et associations d’aide à l’insertion professionnelle (Solidarités nouvelles face au chômage, Activ’Action et de nombreuses associations locales). S’y ajoutent les cabinets conseils en ressources humaines, mais leurs services sont payants.
5/Bien se préparer aux différents entretiens
Le premier contact avec l’entreprise passe en général par un échange téléphonique. « Il faut s’y préparer, encourage Jérôme Bouron. Apprendre à gérer son stress, à maîtriser les codes de la conversation à distance, recueillir le maximum d’informations sur l’entreprise, lister les réponses attendues par l’employeur (prétentions salariales, dates de disponibilité, etc.) et les questions à lui poser. » D’autres règles sont bonnes à rappeler : s’isoler pour ne pas être dérangé, prendre des notes, se montrer courtois, patient mais dynamique, parler de manière concise, pas trop technique. Autant de réflexes à acquérir également pour l’entretien d’embauche. Pour celui-ci, « on conseille de préparer une présentation de soi en deux ou trois minutes », indique Sylvaine Delamarre. Par ailleurs, il est important de se préparer à évoquer, sans affect, les expériences professionnelles douloureuses (licenciement, mise au placard, etc.). De manière générale, suggère Florence Pinto, «l’entretien doit être abordé comme un dialogue équilibré entre un recruteur qui a des attentes et un candidat qui a des compétences à apporter. La durée de l’expérience professionnelle ne prouve rien en soi. Il faut accepter de démontrer les atouts que l’on avance ».
6/Rester actif et se former
Perdre un emploi, c’est perdre une part importante de son activité quotidienne et de ses relations sociales. C’est déboussolant à plus d’un titre. « Se lever tous les matins, s’habiller correctement, tenir un agenda et suivre un planning de recherche d’emploi, sortir de chez soi en ayant des activités sociales, rencontrer régulièrement les personnes qui nous accompagnent…, énumère Jérôme Bouron. Tout cela contribue à maintenir une attitude positive et professionnelle. »
Le chômage peut également donner l’occasion de suivre des formations pour mettre à jour ses compétences et savoir-être professionnels. « Être en formation, c’est être en activité. Cela permet de conserver un lien social tout en mettant de l’actualité dans son CV », note Céline Préclin Achi. Se former peut aussi passer par une pratique bénévole dans une association ou par une activité professionnelle dans le cadre de contrats courts ou encore par des périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP).