ASSURANCE-VIE EN UNITÉS DE COMPTE
Une fiscalité favorable
Investir dans l’immobilier via l’assurance-vie
Que vous investissiez par le biais de
SCPI ou en direct, la fiscalité des revenus immobiliers n’est pas très clémente (lire encadré). La parade ? Investir dans l’immobilier via l’assurance-vie. C’est une solution à privilégier si vous n’avez pas besoin des revenus de vos placements pour assurer votre train de vie. Ils seront capitalisés, et tant que vous n’effectuerez pas de retrait, vous n’aurez aucune fiscalité à supporter.
À noter : avec l’assurance-vie, votre épargne est disponible à tout moment – vous pouvez la retirer en totalité ou en partie même avant huit ans – et vous n’êtes pas obligé de l’investir à 100% sur des supports immobiliers, bien au contraire.
Diversifier ses placements
Vous pouvez répartir vos versements entre les différents fonds proposés par votre assureur : entre celui en euros, pour jouer la carte de la sécurité, et des unités de compte investies en immobilier (SCPI, notamment) et en actions. Là, le capital n’est pas garanti mais l’espérance de gain plus élevée que sur le fonds en euros. La composition de votre portefeuille n’est pas figée, vous pouvez à tout moment effectuer des arbitrages pour tenir compte de l’évolution de vos objectifs et des rendements respectifs des actifs sur lesquels vous avez investi.
À noter : en cas de retrait total ou partiel, seule la fraction du gain contenue dans le retrait sera imposable. avant le huitième anniversaire, elle est soumise au prélèvement forfaitaire unique de
12,8 % (+17,2 % de prélèvements sociaux) ; après huit ans, tant que la fraction des gains contenue dans vos retraits ne dépasse pas 4 600 euros par an (le double pour un couple) , un retrait n’entraîne aucune imposition. au-delà de cet abattement de 4 600 ou 9 200 euros, les gains sont taxés à 7,5% tant que votre encours total en assurance-vie, tous contrats confondus, ne dépasse pas 150000 euros. au-delà de ce montant, le taux est de 7,5% au prorata de l’encours ne dépassant pas 150000 euros, puis de 12,8 % pour l’encours excédentaire.