3 questions à...
1 un salarié qui possède déjà un contrat individuel satisfaisant aura-t-il tout de même l’obligation au 1er janvier 2016 d’opter pour le contrat collectif de son entreprise ?
Oui. Sauf s’il bénéficie d'une dispense prévue par la loi ou par son contrat. Mais les cas de dispense ne sont pas durables. Il faut savoir qu’à terme, tous les salariés ou presque seront obligés de souscrire le contrat collectif de leur entreprise puisque c’est l’objectif de la généralisation.
2 n’y a-t-il pas un risque que certaines entreprises choisissent un niveau de couverture minimum et que cela ne soit pas suffisant ?
Nous n’avons pas encore assez de recul. Toutefois, notre dernier baromètre réalisé par le credoc montre que les employeurs qui n’ont pas encore mis en place de complémentaire santé collective penchent en faveur du panier minimum. Cependant dans un certain nombre de branches, des négociations sont engagées afin de proposer des couvertures adaptées. Enfin, les organismes complémentaires peuvent proposer à côté du socle obligatoire des options pour augmenter le niveau des garanties. Mais elles seront généralement à la charge exclusive du salarié.
3 il existe donc un risque pour le salarié de payer plus cher…
Pas forcément. La mutualisation, à garanties égales, permet de réduire le coût de la cotisation par rapport à un contrat individuel et l’employeur prend en charge au minimum la moitié de la prime. Même si le salarié souscrit une surcomplémentaire, sa cotisation devrait diminuer.