IFI : jusqu’au 31 décembre pour agir sur le patrimoine taxable
En vigueur depuis le 1er janvier dernier, en remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) va bientôt fêter sa première année d’existence. Et engranger des recettes d’environ 1,2 milliard d’euros en 2018 comme en 2019, selon les prévisions officielles. Soit beaucoup plus que ce que le gouvernement et l’administration fiscale anticipaient initialement (850 millions). Les redevables de L’IFI ont donc tout intérêt à s’interroger sur la composition de leur patrimoine pour maîtriser le montant de leur impôt. Agir sur l’assiette de L’IFI demeure, en effet, l’une des pistes à privilégier comme c’était déjà le cas à l’époque de L’ISF. À ce titre, la question des arbitrages entre pa- trimoine immobilier (taxable) et financier (non imposable), en vendant une partie de ses biens immobiliers, peut se poser, en veillant aux dimensions économiques mais aussi affectives de l’opération. La résidence secondaire familiale est-elle réellement utilisée ? Quel est le rendement de mon immobilier locatif ? Ai-je des alternatives présentant un couple rendement/risque équivalent si je cède mes parts de fonds immobiliers ? Autres possibilités : procéder à une donation, si cela a un sens pour le bénéficiaire, ou s’intéresser au foncier rural, qui bénéfice sous conditions d’exonérations partielles D’IFI. Après le 31 décembre, il sera toujours envisageable de recourir à L’IFI dons, hérité de l’ancien dispositif ISF dons, qui permet de bénéficier d’une réduction D’IFI de 50.000 euros maximum entre deux déclarations.