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Vigilance sur les actions fractionné­es

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Depuis quelques mois, des courtiers en ligne proposent d’investir en direct sur des fractions d’actions, donnant ainsi facilement accès à des titres dont le cours est élevé, à l’image d’amazon qui cote autour des 3.500 dollars. La fintech allemande Trade Republic, arrivée en France au début de l’année, en a fait l’une de ses offres phares. Ses plans d’investisse­ment programmés, démarrant à 10 euros, permettent de miser sur des milliers D’ETF et d’actions internatio­nales. L'idée « a de quoi séduire », selon L’AMF. Le régulateur alerte toutefois sur le fait que derrière cette appellatio­n se cachent des offres très diverses, et appelle à s’interroger sur la nature exacte du produit souscrit. S’il s’agit réellement de fractions d’actions, L’AMF invite à étudier les règles de regroupeme­nt pour former des actions entières et les droits qui y sont attachés. Trade Republic précise, par exemple, que les détenteurs de fractions d'actions sont éligibles aux dividendes. Mais il est aussi possible d’être face à des produits plus complexes, tels que des dérivés adossés à un sous-jacent actions. Dans ce cas, le client n’est pas détenteur de l'action, mais seulement de l’instrument financier répliquant sa performanc­e. Il est, en outre, exposé au risque de la contrepart­ie ayant émis le dérivé.

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