ALIGNER VOS PLACEMENTS AVEC LES ENJEUX CLIMATIQUES
C'est, avec le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan, l'actu internationale majeure de l'été : de nouveaux signaux de l'accélération du dérèglement climatique s'accumulent. Plus que le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publié début août dans une relative indifférence, c'est la multiplication des événements extrêmes un peu partout sur le globe, y compris dans les pays développés, qui semble avoir marqué les esprits. Dôme de chaleur au nord-ouest des États-unis et dans les environs de Vancouver, méga-incendies en Californie, en Grèce, en Algérie et en Sibérie, pluies diluviennes et inondations en Allemagne et à New York lors du passage de l'ouragan Ida... Ces catastrophes pour la faune, la flore, sans parler des victimes humaines, sont la preuve éclatante que les conséquences du réchauffement planétaire - le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré, selon l'agence océanique et atmosphérique américaine - sont déjà là. Et ce n'est qu'un début, comme le souligne une fois encore le Giec, nouvelles données à l'appui. Sécheresses et inondation plus intenses, élévation du niveau de la mer et érosion accélérée des côtes, fonte des glaciers, des calottes glaciaires et du permafrost, réchauffement et acidification des océans ne feront que s'intensifier dès un réchauffement de 1,5 °C. Alors que l'accord de Paris de 2015, que l'humanité a toutes les peines du monde à appliquer, prévoit une limitation des températures de 2 degrés. Il faut donc agir vite. Et fort. Nous en sommes loin. Seuls 10% des gestionnaires d'actifs interrogés par Ipsos pour Axa Climate indiquent prendre systématiquement en compte le risque climatique dans leur stratégie d'investissement. Et vous ? Exigez de votre conseiller des solutions d'investissement bas carbone.