C’EST LE MOMENT D’ARBITRER
Il est plus que jamais temps de passer à l'action pour préserver votre pouvoir d'achat. En matière d'épargne, pas simple de lutter efficacement contre l'inflation qui atteint des niveaux jamais vus depuis les années 1980. Quelques gestes s'imposent cependant. Si vous n'êtes pas imposable ou si vous disposez de faibles revenus, renseignez-vous pour savoir si vous avez droit au Livret d'épargne populaire (LEP) : avis d'imposition à l'appui, vous pouvez ouvrir ce compte d'épargne en quelques heures auprès de votre banque et y transférer l'épargne qui dort sur votre compte courant ou même votre Livret A, dans la limite de 7.700 euros. Pourquoi se priver d'un taux d'intérêt de 4,6%, alors que le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne rapportent que 2% ? D'autant que lors de la prochaine révision des taux au 1er février prochain, ceux-ci vont remonter pour prendre en compte l'accélération de la hausse des prix.
Côté placements financiers, l'heure est au retour des produits structurés et aux fonds d'obligations d'entreprises à échéance, pour bénéficier de la remontée des taux d'intérêt. Avant d'investir, il est indispensable de comprendre la nature de l'investissement et les risques associés. Plus globalement, il convient de passer en revue les frais de vos placements, afin de s'assurer que ceux-ci sont proportionnés et justifiés, en vue d'optimiser la rentabilité de votre portefeuille. En Bourse, certaines valeurs vont être plus pénalisées que d'autres par le ralentissement de la demande des consommateurs, les surcoûts énergétiques et la remontée des taux d'intérêt. Des arbitrages pourront être opérés au profit d'entreprises cotées moins dépendantes des aléas conjoncturels ou capables de répercuter l'inflation dans leurs prix.