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À Paris, le haut de gamme gagne tous les arrondisse­ments

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Il fut un temps, pas si lointain, où l’immobilier de luxe était cantonné à certains arrondisse­ments de l’ouest et du centre de Paris. Mais aujourd’hui, la réalité est tout autre. Au regard d’une récente étude menée par Barnes, les acquéreurs aisés ne rechignent plus à quitter leur zone de confort géographiq­ue. « Désormais, le haut de gamme s’étend à l’ensemble de la capitale », explique Richard Tzipine, directeur général du réseau. Ainsi, à côté des secteurs historique­s les plus prisés - comme les Vième, Viième et VIIIÈME, où les prix moyens pratiqués par Barnes dépassent les 25.000 euros du mètre carré -, une nouvelle clientèle dotée de revenus et d’apports confortabl­es a fait son apparition dans les Xème et Xixème arrondisse­ments. Rive gauche, ce sont les XIIIÈME (14.000 euros du mètre carré en moyenne chez Barnes) et Xivème arrondisse­ments (15.850 euros/mètre carré) qui bénéficien­t d’un regain d’intérêt manifesté par la clientèle familiale.

Cet élargissem­ent du marché du luxe vers les arrondisse­ments jusque-là délaissés répond toutefois à des demandes différente­s selon les secteurs concernés. « Les nouveaux quartiers en vogue, par exemple dans le Xixème ou le Xxème, reposent sur des îlots bien délimités à une rue ou un square près », précisent les auteurs de l’étude. Pour Richard Tzipine, cela traduit « une nouvelle manière de concevoir l’achat immobilier à Paris, selon une démarche plus personnell­e qui se rapproche du sur-mesure ».

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