Micro Pratique

Acer Spin 1

- Damien Labourot

Ultrapor table en classe éco

Les ultraporta­bles ne sont pas tous excessivem­ent chers. C’est le cas du Spin 1 d’Acer, une machine fine et légère, simple, très efficace et plutôt bien finie. Que demander de plus ?

La catégorie des ultrapor tables est souvent synonyme de vitrine technologi­que pour les constructe­urs et les prix peuvent alors s’envoler. Et tout le monde n’a pas forcément le budget nécessaire pour ce type de PC, qui peut faire rêver. Qui plus est, tout le monde ne fait pas de création à proprement parler et, pour la majorité d’entre nous, un ordinateur nous sert principale­ment à consulter nos e-mails, surfer sur Internet et visionner quelques films de temps à autre. Le Spin 1 d’Acer tente de répondre ce genre de besoins en ajoutant un écran tactile qui pivote à 360°, le tout dans un budget inférieur à 400 €. Il s’agit ici d’une machine plutôt compacte exploitant un châssis métallique gris anthracite. L’ensemble est plutôt léger (1,25 kg). La finition est bonne et l’on devine une certaine qualité lorsque l’on prend cet hybride en main. L’écran tactile est recouvert d’une fine couche de verre assurant une bonne rigidité. La partie tactile répond correcteme­nt à nos sollicitat­ions, alors que la définition Full HD offre un certain confort, notamment pour la lecture de films en haute définition. Qui plus est, on apprécie la luminosité, le contraste et la colorimétr­ie de la dalle IPS qui, pour rappel, offre des angles larges de vision. On regrettera en revanche les larges bandes latérales noires qui entourent l’écran, c’est toujours aussi déplaisant à l’oeil. Du côté du clavier, rien à dire si ce n’est que l’on trouve aisément ses marques et la frappe devient rapidement fluide, malgré quelques touches plus petites, ce qui n’a rien d’étonnant dans un châssis de 11,6 pouces. Le pavé tactile est quant à lui assez capricieux et peu précis, on adjoindra rapidement une souris à cet ordinateur ou on passera par l’écran tactile pour réaliser certaines actions.

Il est silencieux

La configurat­ion interne repose sur un Celeron N3350 qui offre deux coeurs cadencés à 2,4 GHz. Ce processeur nous semble bien suffisant pour du surf sur Internet, de la bureautiqu­e ou encore de la lecture vidéo HD. Il faudra en revanche faire l’impasse sur les jeux, les performanc­es n’étant pas là. Cela dit, ce Spin 1 ne chauffe pas du tout et n’émet aucun bruit en fonctionne­ment. Sa puce est secondée par 4 Go de mémoire vive et c’est un SSD de 64 Go qui fait office de stockage. Cette quantité paraît bien chiche en 2018 et on aurait apprécié de la voir au minimum doublée. Pour notre par t, nous aurions tendance à ajouter une carte microSD et déplacer tout le contenu dès lors qu’il n’y a plus à travailler dessus, comme la musique, les photos ou documents, d’autant plus que Windows 10 permet d’automatise­r tout cela de façon très simple. Avec un poids plume et un coeur léger, on s’attendait à faire des miracles en termes d’autonomie, mais nous sommes un peu déçus : nous avons constaté 6h en mode bureautiqu­e et un peu plus de 5h30 en lecture vidéo HD. Il est vrai que c’est plutôt correct pour une machine de ce budget. Et c’est au final bien cela que l’on apprécie sur cet hybride. Il offre une configurat­ion basique mais suffisante pour un usage quotidien, le tout pour moins de 400 €.

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La dalle tactile pivote à 360°. La finition est bonne et l’écran confortabl­e.
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