Monster Hunter World
Presque 15 ans après l’arrivée de la saga sur PS2 en 2004, Monster Hunter World pourrait bien servir de renaissance. Longtemps réservée aux consoles portables Nintendo, cette série prend son envol et s’émancipe désormais sur consoles de salon.
Un monstre tant attendu
Chasseurs de monstres, tenez-vous prêts, ce nouveau volet s’annonce épique en proposant de toutes nouvelles expéditions. En effet, c’est une nouvelle aventure pour la Commission des Chasseurs : le joueur embarque sur la Cinquième Flotte en tant que chasseur et explorateur. La mission : découvrir le Nouveau Monde. Une fois tous les dix ans, des dragons traversent les océans pour rejoindre ce continent, un mystérieux phénomène connu sous le nom de « Traversée des anciens » à explorer.
Un bon chasseur
L’objectif de ce j eu d’action- RPG ( Role Playing Game) est d’abattre des monstres féroces... et de sauver sa peau. Le j eu débute avec un outil de création d’avatar et sa multitude de traits de personnalisation. Puis place aux quêtes, aux missions principales et à vos recherches de créatures. Il vous faudra identifier les traces et suivre la piste de ces monstres anciens (griffures, empreintes…) ou bien escor ter des collè- gues à travers des zones dangereuses. Le joueur évolue dans un monde ouver t, contrairement aux précédents opus, ce qui ravira les habitués de la série et permet un vrai sentiment de liber té. La difficulté de la saga Monster Hunter, que l’on retrouve dans ce volet, c’est de décr ypter les compor tements des bêtes car aucune barre de vie ne vous indique son état lors d’un combat. Mieux vaut donc observer les monstres et s’organiser dans la bataille pour être le plus efficace possible et ce n’est pas toujours évident à jauger. En plus de vos armes, vous pouvez également utiliser l’environnement dans lequel vous vous trouvez, par exemple, des lianes peuvent ser vir à maîtriser la bête ou de moyen pour l’attraper. Là encore, les différents signaux sont parfois flous. Ce nouveau volet se veut interactif et implique la flore dans le but de gérer la faune. Surtout, restez attentif aux traînées lumineuses, autrement appelées Navicioles, qui permettent de loca- liser des monstres. Au fil des pistages, le joueur augmente ainsi ses connaissances et affine ses armes en fonction des créatures. Et justement, des créatures il n’y en a pas tant que ça ! Trente espèces différentes existent dans le jeu au total et ressemblent, pour la plupart, à des dinosaures. Le gameplay a été revu par rappor t aux opus précédents et l’avatar peut désormais profiter davantage de son environnement : presque comme un Mowgli, il s’accroche aux branches, ou encore utilise une cape pour planer dans les airs. Une agilité qui accentue la sensation de liber té. Grâce notamment à une recette de gameplay qui a su séduire, ce nouveau volet est un vrai succès : sor ti début 2018, le jeu s’est déjà vendu à plus de 6 millions d’exemplaires. Renaissance donc.