Coup d’oeil dans le rétro...
PRIX EN 1984 : 1200 FRANCS
Parmi les machines qui ont marqué l’informatique des années 80, Oric garde une place importante, notamment en France. Les déboires et les hésitations de la société anglaise ise ont certainement nuit aux ambitions de la marque. Dès la sortie de l’Oric 1, Oric et Tansoft analysent tous ses défauts et préparent une suite à la lignée. En France, l’incontournable Denis Taïeb, PDG d’ASN, un des distributeurs d’Oric, signe ne un contrat d’exclusivité pour 5 ans et la France devient peu à peu le plus gros marché d’Oric. c. Les difficultés d’approvisionnement en logiciels, les retards répétés de disponibilité des périphériques promis commencent peu à peu à lasser le marché. Les dysfonctionnements récurrents de la machine commencent à peser sur l’image de marque et donc sur les ventes. C’est finalement au Which Computer Show de Birmingham que l’Atmos est dévoilé en janvier 1984. Plus qu’une nouvelle machine, c’est une version débuggée de l’Oric 1 mais l’adoption d’un clavier et d’un boîtier entièrement nouveaux crée l’illusion. L’Atmos 64 K arrive avec ses périphériques et ses composants novateurs. On y trouve même le lecteur de disquettes 3 pouces, format atypique également présent sur les Amstrad de la même époque. L’imprimante d’origine japonaise estampillée Oric imprime sur du papier de 10 cm de largeur à l’aide de quatre stylos à bille, il s’agit en fait d’une véritable table traçante quatre couleurs. Le clavier mécanique change des gommes de l’Oric 1, le fonctionnement sur un téléviseur est parfait. À la mi 1985, après de longues négociations peu amicales entre Oric et le distributeur français, c’est finalement la société SPID (Eureka) qui rachète Oric et transfère la production dans son usine de Vire. Un Atmos made in France apparaît fin 1985 incluant, cocorico exige, une prise péritel et améliore considérablement – enfin – la fiabilité de la sauvegarde cassette.