MotoGP 18
Une édition qui change tout ou presque
Milestone reste le champion de la moto sur PC, mais les développeurs italiens doivent faire face à de nouveaux concurrents. En attendant, l’éditeur surfe sur son titre phare avec une nouvelle version de MotoGP.
Grosse remise en question pour cette version MotoGP 18 : on parlait d’une refonte complète notamment avec l ’ ar r i v ée du moteur Unreal Engine 4, mais pas que ! Sauf que le l’on ne s’attendait pas à des coupes drastiques par rapport aux possibilités offer tes par MotoGP 17. Terminé des anciennes gloires de la moto, impossible de piloter une machine deux temps par exemple, le mode multijoueur local disparaît aussi, comme le mode management. Il ne reste que la carrière. Une gestion de carrière revue, c’était la promesse, elle est tenue. Non seulement, vous allez personnaliser assez en avant votre pil ote, mais en plus i l ne posera pas ses fesses sur une Moto 3, 2 ou GP avant quelque temps, car en 2018 tout commence en Rookie Cup sur une KTM RC 250. Pour ceux qui débutent sur PC ou consoles, un didacticiel assez complet permet de prendre en main le guidon avant de se lancer sur la piste. Et ne rêvez pas de passer en catégorie reine d’un clic : vous n’êtes pas Marc Marquez et Honda ne vous fera pas sauter des classes ! Milestone avait prévenu, le gameplay et le pilotage feront un pas en avant. C’est le cas ! On trouve plus de finesse dans la gestion des accélérations et du freinage, notamment dans les grandes courbes. L’impression de poids est assez présente, et la pluie même si elle tombe d’un coup insiste sur le réalisme. De quoi justifier de passer en mode complet pour la gestion d’une course et pas simplement se retrouver sur la ligne de dépar t du GP, histoire de découvrir les réglages, les essais et tout ce qui vous permettra de briller plus f a c i l e men t s u r u n podium. Reste un point inchangé et que l’on aurait aimé voir bouger : l’IA. Soit elle vit sur son rail et c’est le petit train, à vous de vous débrouiller pour passer entre les wagons sans tomber. Soit on lui demande d’être intelligente et elle peut enfin faire tomber un pilote qui en demande trop à sa machine, provoquer des freinages d’anthologie, mais sur tout à ce niveau, les PNJ claquent des temps de folie qu’il vous sera sans une maîtrise absolue impossible de battre. Du mieux et du moins bien, donc, pour cette version 2018 qui devait refonder la prochaine génération des simulateurs de MotoGP.