Coup d’oeil dans le rétro...
Olivetti Quaderno
PRIX EN 1991 : 8500 FRANCS
Ala fin des années 80, le PC sous MS-Dos est une évidence, mais si les clones d’IBM sont légion, les nouveaux concepts sont rares. Olivetti, grosse pointure de l’industrie informatique européenne, cherche des voies de différenciation en jouant, comme à son habitude, la carte du design et de l’originalité. Le cahier des charges et la conception de la machine ont été plus rapides que la commercialisation puisque la mise sur le marché effective date de 1991 alors que les premières rumeurs naissent en 1986. La machine devait peser moins de 1 kg avec accus, mesurer moins d’une demifeuille A4, et être le tout-en-un du cadre mobile : ordinateur complet, dictaphone, extensions, connectique... De ce concept devait naître une des machines les plus innovantes de son époque pourtant aujourd’hui presque oubliée au profit de machines plus récentes qui reprennent les idées de base avec parfois quelques fonctions en moins. Son nom de Quaderno (manuel scolaire en italien) semble le destiner ner au a milie milieu scolaire scolaire, mais ce ne fut pas sa cible privilégiée. Ce qui frappe d’abord, c’est la petite taille de l’appareil : si on le compare à un PC 12 pouces d’aujourd’hui, il est légèrement plus petit ! Au déballage, on remarque tout de suite son originalité : refermé, le capot supérieur laisse apparaître six boutons avec les sigles d’un magnétophone ainsi qu’un petit afficheur LCD : le Quaderno est en effet un magnétophone numérique qui se commande appareil fermé. Très complet, l’appareil dispose d’un disque dur 2 pouces de 20 Mo, d’un écran monochrome en 640x400 et d’un clavier très complet avec un vrai clavier numérique séparé. Pour satisfaire les nomades, la machine est livrée avec un bloc accu interchangeable avec 6 piles 1,5 V. La quasi parfaite compatibilité ouvre la machine au parc logiciel MS-DOS. L’arrivée du Quaderno 33 en 1993 marquait l’arrivée du 386, une vraie carte VGA, un disque de 60 Mo et 4 Mo de RAM avec Windows 3.0 mais toujours monochrome. Pris dans les difficultés d’Olivetti, la machine disparaît des étagères peu après.