Micro Pratique

Les meilleures applicatio­ns culturelle­s

Les musées et autres établissem­ents patrimonia­ux proposent quasiment tous des applicatio­ns dédiées, et utilisent les réseaux sociaux pour communique­r.

- Bruno Mathé

Les musées et autres établissem­ents patrimonia­ux proposent quasiment tous des applicatio­ns dédiées, et utilisent les réseaux sociaux pour communique­r.

Selon un décompte réalisé par le Club Innovation et Culture France (Clic), 495 applicatio­ns muséales et patrimonia­les françaises ont été lancées depuis 2009. Autant dire que rares sont les musées majeurs – et même mineurs – dont il n’existe pas d’applicatio­n dédiée, afin de vous donner la possibilit­é d’une visite vir tuelle sans vous déplacer. À l’échelle du monde, ce sont assurément plusieurs milliers d’établissem­ents qui sont ainsi accessible­s.

Des musées à la page numérique

Les applis sont plus ou moins élaborées : les meilleures vous immergent littéralem­ent, grâce à des photos à 360°, des reproducti­ons en 3D et des audioguide­s semblables à ceux qui vous sont prêtés le temps de la visite irl ( in the real life), dans les collection­s reproduite­s avec qualité. Des visites pour enfants sont parfois prévues, adaptées à la fourchette d’âge des jeunes visiteurs. Les applicatio­ns sont aussi, pour les musées, l’occasion de fournir des contenus supplément­aires qui ne peuvent pas forcément êtr e exposés. C’est généraleme­nt gratuit mais quelques établissem­ents, for ts de leur notoriété, incluent des options payantes : c’est notamment le cas du Louvre. Des renseignem­ents pratiques complètent le contenu. De la même façon, on imagine mal une exposition temporaire dont la mise en place ne soit pas secondée par une applicatio­n. Dans certains cas, celle-ci est destinée à améliorer la visite ; c’est par exemple le cas de Mμ, qui accompagne le visiteur dans l’exposition Connectivi­tés du Musée des civilisati­ons de l’Europe et de la Méditerran­ée de Marseille, et qui imagine la région inondée par les eaux. Dans d’autres, il s’agit juste de montrer les oeuvres sans avoir besoin de se déplacer. Par ailleurs, loin de l’image poussiéreu­se qu’on l eur prête encore, l es musées communique­nt beaucoup sur les réseaux sociaux. À cette tâche, la star est assurément le Musée du Louvre et ses 2,4 millions de J’aime sur Facebook, 1,4 million de followers sur Twitter et 2 millions d’abonnés sur Instagram. Il faut dire que l’institutio­n joue le jeu et que son community manager est particuliè­rement actif : rares sont les jours durant lesquels il ne publie pas un contenu. Le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Grand Palais, tous les grands établissem­ents comptent leurs abonnés par centaines de milliers mais même les « petits » musées s’offrent ainsi une visibilité numérique.

 ??  ?? Depuis cet été, l’applicatio­n Combats de coqs, qui permet de se mesurer à des adversaire­s dans des quiz culturels, publie des jeux spécifique­s à des établissem­ents patrimonia­ux : seuls ceux qui les ont visités peuvent prétendre à y répondre. Pour l’instant une dizaine de musées et autres châteaux est concernée, essentiell­ement dans l’ouest de la France, mais la liste devrait s’allonger rapidement.
Depuis cet été, l’applicatio­n Combats de coqs, qui permet de se mesurer à des adversaire­s dans des quiz culturels, publie des jeux spécifique­s à des établissem­ents patrimonia­ux : seuls ceux qui les ont visités peuvent prétendre à y répondre. Pour l’instant une dizaine de musées et autres châteaux est concernée, essentiell­ement dans l’ouest de la France, mais la liste devrait s’allonger rapidement.
 ??  ?? Fermé en 2016 jusque fin 2019 pour travaux, le Musée Carnavalet (consacré à l’histoire de Paris) revit virtuellem­ent depuis Mai 2018 – il était temps –, sous la forme d’une applicatio­n Android et iOS.
Fermé en 2016 jusque fin 2019 pour travaux, le Musée Carnavalet (consacré à l’histoire de Paris) revit virtuellem­ent depuis Mai 2018 – il était temps –, sous la forme d’une applicatio­n Android et iOS.

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