Micro Pratique

Percer les mystères du BIOS/UEFI

Parrot, c’est le défricheur dans le domaine du drone pour nous les geeks français. Avec l’Anafi, le constructe­ur fait le pari de la caméra volante et non du drone doté d’une caméra. En quoi est-ce une révolution ?

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Le BIOS ou l’UEFI pilote les fonctions essentiell­es de votre ordinateur avant même Windows. Voici quelques exercices pour modifier le comporteme­nt de votre PC.

Qu’elle semble petite la boîte de l’Anafi qui nous est arrivée à la rédaction ! Toute l’équipe se souvient des Bebop 2 en version FPV et de leur énorme emballage qui valorisait l’acheteur tellement son volume était imposant. Cette fois, une boîte à chaussures suffit à contenir l’ensemble, mais attention, pour de belles chaussures ! À l’ouverture, surprise, pas de drone costaud et volumineux, une simple télécomman­de SkyControl­ler 3, un petit coffret de maintenanc­e, un câble USB C et une sorte de housse de rangement qui contient l’Anafi. D’ailleurs, elle est plutôt pratique cette pochette pour un transport, à condition de laisser la télécomman­de de vol à la maison et d’utiliser le smartphone seul. Ce qui, sans rien dévoiler, ne change pas d’une génération d’objet volant à l’autre et n’a rien de pratique.

Pas d’assemblage

Parrot a délibéréme­nt choisi un concept de machine volante pliable et compacte. Les bras se déploient, les hélices sont montées folles et c’est le mouvement du moteur et la force centrifuge qui les mettent en action. Autre nouveauté, sous la batterie extraordin­airement compacte se cache une simple carte Micro SD de 16 Go. Là aussi petit bémol, elle est bien insuffisan­te pour filmer en 4K pendant toute la durée de vol autorisée par la batterie, il faudra directemen­t l a changer. Et l e f aire avec un modèle certifié par Parrot, en effet nous avons tenté de changer la Sandisk d’origine par une Lexar et jamais l’appli n’a pu finaliser le formatage.

Si l es kits BeBop 2 classique et Power embarquaie­nt souvent des batteries en plus, ici pour bénéficier d’un temps de vol doublé, il faut en passer par la case achat. Certes, le SkyControl­ler 3 peut supporter entre 2h30 et 5h30 de temps de vol (suivant le type de smartphone et d’OS), mais la batterie optionnell­e à 99 € est quasi-indispensa­ble. Notez que Parrot livre une housse de transport avec l’Anafi, mais juste pour l’Anafi, pour l’instant la marque n’a pas au catalogue de système de transport complet pour le drone, la télécomman­de et une batterie de plus.

Batteries et recharges

Dans la mesure où il n’y a pas de chargeur fourni, c’est donc un gros chargeur de 7,5 watts que nous avons utilisé pour charger en USB 3.0 la batterie et le SkyControl­ler. Une fois l’ensemble gonflé à bloc et la toute nouvelle applicatio­n FreeFlight­6 installée sur notre smartphone, direction la nature et une zone de vol autorisée. Côté achats in- app, Parrot revoit ses prix à la baisse avec notamment les modes Follow Me et

Plan de vol affichés à 1,09 € pièce, une sacrée remise. En revanche, les achats ne semblent pas liés à votre compte, mais bel et bien à votre compte Google ou Apple, ce qui veut dire que vous devrez les acheter sur les deux systèmes si vous avez deux smartphone­s ou un smartphone et une tablette. Même si depuis l’arrivée chez Parrot du SkyControl­ler 3, ce type de produit est très difficile à faire tenir sur la télécomman­de.

Une caméra volante

On démarre son drone, on ouvre l’appli, on connecte son téléphone par câble au Controller et, en principe, tout passe au vert. L’interface n’a pas vraiment changé, mais s’est complexifi­ée, tout simplement parce que l’Anafi n’est pas un drone comme le Bebop, mais une caméra volante. Si vous en doutiez encore, vous allez le découvrir au décollage. La caméra n’est plus un objectif fixe noyé dans le nez du drone, mais une caméra stabilisée sur trois axes hybrides, fixée sur le nez du drone. Et cela change tout ! Souvenez- vous, par l e passé, l es images proposées par les BeBop ne représenta­ient qu’une portion de l’image captée par l’oeil de la caméra. Cela permettait suivant des calculs mathématiq­ues de recomposer une image stabilisée, mais aussi de faire « comme si » la caméra pouvait viser en haut en bas et sur les côtés. Cette fois, les images représente­nt l’ensemble de ce que capte la caméra et des moteurs viennent en stabiliser les mouvements. Des moteurs qui vont depuis les gâchettes de la télécomman­de permettre de déplacer la visée ou de zoomer. Cette fois, on ne se contente plus de voler et de filmer son vol, on filme, le vol n’est là que pour déplacer la caméra.

Film ou Sport ?

Petit bémol, dans ces réglages, même en mode simplifié, l’Anafi propose de voler avec des commandes en version Film ou

Sport. Ce dernier mode redonne toute sa vivacité au drone alors que le mode Film tente à lisser les mouvements du vol pour que l’image soit toujours plus belle. Dans les réglages, vous trouverez aussi le mode de pilotage plus précisémen­t, c’est là que se cachent les grandes nouveautés si l’on excepte le capteur optique. Ici on dispose de 6 modes si l’on compte les deux achats in-app. On trouve aussi sur la partie droite en bas de l’écran d’interface les options

Vidéo et Photo. Comme toujours chez Parrot, par défaut, le mode Vidéo est actif dès le décollage.

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© Images : auteur et DR
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Temps couvert, vent fort, mais l’Anafi résiste…
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