Bien choisir un smarphone Android
Les smartphones sont devenus des compagnons de plus en plus indispensables. Ils sont très nombreux sur le marché et vendus à tous les prix ou presque. Quelles sont les nouveautés, quelles sont les choses à connaître pour réussir son achat, quels modèles r
Les téléphones intelligents ou smartphones ont depuis plusieurs années révolutionné notre usage du téléphone. Ils ont quasiment remplacé les téléphones de base en modifiant au passage notre manière d’utiliser cet appareil. En effet, on est bien loin d’un simple usage « téléphone et SMS » qui ne représente aujourd’hui qu’une infime par tie de ce que l’on peut faire. Un smartphone peut remplacer une console de jeux portable, un agenda, un baladeur, un appareil photo, un caméscope et même un ordinateur. Mais ce n’est pas tout. Il peut aussi être un coach sportif, le centre névralgique de votre installation domotique… Bref, il fait vraiment plus qu’un simple téléphone servant à communiquer par la voix.
La galaxie Android
Sur le marché des smartphones aujourd’hui, on compte deux acteurs principaux : Apple et Google. Le premier ne produit que des smartphones et logiciels pour ses propres appareils, les iPhone. Du côté de Google, la situation est beaucoup plus complexe. La firme produit le système d’exploitation Android, qui est le fruit d’un rachat d’une start-up en 2005. Ce système est mis à jour régulièrement par la société, sur un r ythme annuel, où des fonctions sont ajoutées au fur et à mesure. Cet OS est ensuite fourni gracieusement aux très nombreux par tenaires de la firme qui peuvent le personnaliser de pied en cap. En échange, l es f abricants d’appareils doivent f our nir cer t ains ser vi ces de la société (la recherche et des applications). Pour les utilisateurs que nous sommes, cela veut dire que d’une marque de smartphones à l’autre, on risque d’avoir un Android très différent. Cette personnalisation offre des avantages certains car chaque constructeur peut y ajouter sa griffe et des fonctionnalités en plus qui ne sont pas prises en compte par les ingénieurs de Google. Cette per sonnalisation off r e donc des choses mais il y a des contreparties plus ou moins gênantes. Tout d’abord, le fait d’avoir des habitudes d’une interface utilisateur différente peut nous rendre captifs mais surtout elle limite le déploiement des mises à jour de sécurité et/ou de nouveautés. Qui plus est, les fabricants préfèrent souvent vendre un nouvel appareil plutôt que d’entretenir l’existant. Pour autant, les applications que nous utilisons au quotidien sont les mêmes et distribuées de la même façon au travers du Play Store de Google. Cependant, les constructeurs peuvent là aussi ajouter les leurs et imposer leur présence sur l’appareil. Les opérateurs peuvent de leur côté ajouter leur propre couche si vous achetez un terminal venant de chez eux. En effet, Bouygues Telecom, Orange et SFR insèrent par exemple leurs propres applications lorsqu’ils
certifientexteexteles courantappareilscourantavecpourlettrinefonctionner sur leurs réseaux. Cela ajoute encore un niveau de complexité quant à la distribution des mises à jour.
texte courant
Vers une simplification
Cette mécanique comprend un problème de taille, elle fragmente. Chaque appareil a une génération différente du système, ce qui limite d’autant le développement d’applications et donc des usages. En effet, à quoi bon mettre telle ou telle nouvelle technologie en place si cela ne concerne qu’au mieux 1 % des utilisateurs un an après sa sor tie officielle ? Depuis Android 7.0 et imposé dans Android 8.0, Google a décidé de remettre de l’ordre. Ainsi le système a été découpé en couches. La firme travaille en amont avec l’ensemble des fabricants de composants afin d’intégrer directement leurs technologies au coeur du système. Ce dernier peut alors être mis à jour sans devoir être certifié par l’ensemble des autres acteurs de la chaîne. C’est ce qui peut expliquer que certains appareils offrant Android 8.1 l’année dernière ont d’ores et déjà basculé vers Android 9.0 durant l’automne, alors même que l’OS est officiellement sorti au mois d’août. Une première !
Les déclinaisons d’Android
Google a aussi mis en place deux autres axes par rappor t à Android. Le premier s’appelle Android One. Il vise à ce que le système soit quasiment livré nu de toute personnalisation afin de favoriser un déploiement très rapide des mises à jour de sécurité et aussi au moins une à deux mises à jour majeures de l’OS. Le tout étant garanti pour au moins 18 mois. Cer tains constructeurs ont fait ce choix pour l’ensemble de leurs terminaux, tel que Nokia. D’autres préfèrent limiter cela à certains terminaux seulement au sein de leurs gammes. C’est par exemple le cas chez Motorola avec les One et Moto X4, Xiaomi avec les A1 et A2, LG et son G7 One, etc. Il manque cependant un acteur majeur : Samsung. La marque est pourtant l’un des plus gros pourvoyeurs d’appareils Android. Le second se nomme Android Go. Ce système est différent de la version standard car il mise avant tout sur la légèreté à tous les niveaux afin de pouvoir s’installer sur
des smartphones d’entrée de gamme. En effet, jusqu’à il y a deux ans, Google voulait imposer le même Android partout mais cela posait un problème majeur : l’empreinte laissée par le système prenait trop de place et n’en laissait aucune pour les applications. Ou alors il fallait augmenter les caractéristiques de stockage, de mémoire vive ce qui faisait augmenter le prix minimal de l’appareil. Google a donc fait le choix de limiter les fonctionnalités de son système et a demandé aux développeurs d’en faire de même avec leurs applications. C’est ainsi qu’est néexte courant et des applications estampillées « » au sein du Play Store. Les appareils Android Go étaient avant tout pensés pour les marchés dits émergents. Cependant, ils ont fini par arriver aussi chez nous pour proposer des alternatives viables aux « feature phones », ces téléphones qui se dressaient encore entre les téléphones de base et les smar tphones. Après tout, tout le monde n’a pas besoin d’avoir une console de jeu entre les mains ou un photophone mais peut avoir besoin de répondre à un e-mail ou accéder à sa page Facebook comme les autres.
Des usages toujours plus nombreux
Il n’existe pas à proprement parler un smartphone Android type. Un peu comme pour les ordinateurs, il y a une segmentation importante chez les constructeurs avec des caractéristiques techniques qui font d’eux le meilleur smartphone pour jouer ou un excellent appareil photo, et ce quelles que soient les conditions de luminosité ! Pour certains ter- minaux, ils surpassent même les appareils photo de la catégorie des compacts, quand ce n’est pas plus d’ailleurs ! Dès lors, choisir un smartphone est quasiment aussi compliqué que choisir un PC, car plein d’éléments entrent en ligne de compte.
Le choix de l’écran…
Le principal élément visible d’un smartphone est bien entendu son écran et c’est d’ailleurs avec lui que l’on va le plus interagir. Il faut alors le choisir assez soigneusement pour éviter bien des impairs. Si vous le pouvez, favorisez une dalle de type OLED (ou AMOLED chez cer tains), cela vous garantit d’avoir des contrastes élevés et des couleurs assez denses. Dans la mesure du possible, préférez un modèle équipé d’une vitre de protection de type Corning Gorrilla ou DragonTrail, qui pourra sauver la vie de votre écran en cas de chute. Mais attention, ne croyez pas au miracle, parfois une seule chute suffit pour que la dalle soit fendue et devienne inopérante. Les smar tphones sont de plus en plus grands mais il faut tout de même faire attention à une chose, que la définition suive la montée en diagonale. Plus votre écran aura une définition impor tante et plus l’image affichée sera nette. Les Android 8 et plus gèrent parfaitement cela et peuvent afficher de très grands caractères si besoin. Les encoches, véritable phénomène de mode depuis l’apparition de l’iPhone X chez Apple l’année dernière, ne sont pas des plus utiles si ce n’est pour avoir un écran sans bords. Et attention, en dessous d’Android 9, ce n’est pas géré correctement ! Donc il faudra impérativement vérifier que la mise à jour est disponible/proposée par le constructeur. Si vous ne pouvez pas tester un appareil en magasin, prenez le temps d’analyser une chose primordiale, la diagonale d’écran. Car en fonction de vos mains, ils seront plus ou moins faciles à piloter à une main, surtout les versions XL dépassant les 6 pouces, qui commencent à être légion sur le marché.