Just Cause 4
Square Enix Just Cause 4
Viva la révolution !
Le quatrième opus de Just Cause et de son héros volant Rico mérite-t-il qu’on s’y arrête ? Une nouvelle fois, il s’équipe de son grappin et de son parachute pour mieux libérer une nouvelle partie de l’Amérique latine.
Retour de Rico sur une île d’Amérique du sud et, comme toujours, notre héros va jouer des coudes entre rébellion et agence gouvernementale. Les développeurs ne voulaient pas entacher la réputation du héros, alors les amateurs de la série vont retrouver leurs marques. Pas de révolution malgré la présence de Rico dans les parages pour ce qui est du gameplay, juste quelques évolutions. On peut toujours se promener sur la carte librement et attaquer joyeusement tout ce qui bouge. Sauf que cette année, chaque destruction apporte la possibilité de gagner des troupes, troupes qui à leur tour quand on avance dans l’aventure donnent le droit de « capturer » une région. Il faut donc nettoyer la carte, tout en réalisant les missions du jeu pour pouvoir agrandir la zone d’influence de la rébellion. Bien évidemment, à l’image de tout Just
Cause qui se respecte, on peut voler, rouler et voguer à loisir, mais c’est encore et toujours le trio grappin, parachute et wingsuit qui offre en attendant les voyages instantanés le meilleur moyen de locomotion.
Graphismes soignés et bugs d’IA
Graphiquement, Just Cause 4 ne change pas vraiment le design, on est très loin du photoréalisme, mais c’est voulu et on aime le style. Cette année, l’arme météorologique est au coeur du débat, les effets sont donc au rendez-vous, avec de belles tornades et orages. Une partie des missions demande d’aider ou d’accompagner des PNJ sur diverses quêtes. Malheureusement, les bugs de collision entre Rico et les alliés se multiplient. Ils tournent en rond autour d’une voiture sans trouver le moyen d’y monter restant sous le feu ennemi, etc. On en vient à détester ce type de missions pourtant indispensables.