Les applis indispensables lorsque vous partez à l’étranger
Un voyage prévu au-delà de l’Hexagone ? Avant de partir, n’oubliez pas d’installer sur votre smartphone une batterie d’applications plus ou moins indispensables.
Un voyage prévu au-delà de l’Hexagone ? Avant de partir, n’oubliez pas d’installer sur votre smartphone une batterie d’applications plus ou moins indispensables.
1 Pour votre vol
Tous les grands sites de recherche de billets d’avion sont aussi déclinés sous la forme d’application iOS et Android – même si cer taines fonctions très avancées ne sont pas toujours implémentées pour les smartphones : c’est notamment le cas de SkyScanner, Kayak ou encore Google Vols (Flights). Préférez ces purs comparateurs qui vous renvoient pour la transaction aux sites des compagnes aériennes plutôt que les moteurs de recherche des agences de voyage en ligne comme Opodo, Expedia ou eDreams qui certes permettent d’acheter directement les billets, mais au prix d’une commission plus ou moins élevée et parfois opaque. Avant de partir, installez l’application de la compagnie aérienne qui va vous transporter afin de vous enregistrer en ligne, profiter de la carte d’embarquement numérique et être prévenu en cas de retard ou autre événement affectant votre vol : pensez juste à autoriser les notifications. Plus ubiquiste, FlightAware est un outil de surveillance de tous les vols commerciaux dans le monde entier. Pour bien choisir votre emplacement, prenez conseil auprès de SeatGuru : il suffit d’entrer votre numéro de vol pour savoir quelles places sont les meilleures dans la carlingue (espace pour les jambes, angle d’inclinaison, etc.). Enfin, Flio regroupe des informations sur près de 1 000 aéroports internationaux : accès Wi-Fi, salons VIP (avec possibilité de réservation), transports vers le centre-ville, etc.
2 Pour se loger
Booking. com, Expedia, Agoda… rares sont les hôtels à ne pas être référencés sur les grandes plateformes de réser vation en ligne. TripAdvisor permet aussi, depuis 2016, de réserver directement même s’il reste avant tout un comparateur de prix et le premier site d’avis en ligne. Les prix peuvent légèrement différer d’une plateforme à l’autre, comparez-les. Il est parfois plus intéressant de réserver en direct ; tous les grands groupes hôteliers ont leur propre application, qui en outre prendra en compte votre éventuel programme de fidélité, et les établissements ont désormais le droit de pratiquer une politique de prix différente – tout comme limiter le nombre de chambres – pour chaque canal de réservation. À noter que les bases de données des plateformes ont tendance à s’uniformiser, même si certaines particularités subsistent – Agoda, par exemple, est inégalable en Asie du sud-est. Pour louer une chambre chez l’habitant ou un logement privé dans son ensemble, on ne présente plus AirBnB et ses millions d’offres dans le monde entier – quoique certaines villes, par exemple New York ou plus récemment Palma de Majorque, encadrent sévèrement cette activité au point de quasiment l’interdire. Mais il faut aussi installer Abritel et/ou Homelidays : les deux services font partie du même groupe, qui a su ces dernières années se relancer et concurrencer AirBnB. Plus roots, l’application
CouchSurfing permet de dénicher un canapé-lit (c’est gratuit) dans le monde entier, tout comme WarmShower qui s’adresse aux cyclistes en quête d’une douche chaude. Enfin, pour les petits budgets, Hostelworld est spécialisé dans les auberges de jeunesse et autres logements pour routards.
3 Pour se déplacer
Vous partez en voiture ou en conduirez une à l’étranger ? Waze et son calcul d’itinéraires couvrent désormais la majorité du globe, et de nouveaux territoires sont ajoutés sans cesse d’autant plus naturellement que le maillage des routes tire automatiquement par ti des déplacements des conducteurs. Attention néanmoins, Waze nécessite une connexion Internet, contrairement à Google Maps sur laquelle vous pouvez télécharger des cartes hors connexion. Cette dernière est en outre particulièrement adaptée aux déplacements à vélo, à pied ou en transpor t public. Dans le même genre aussi, citons Maps.me ou Osmand, toutes deux basées sur les cartes OpenStreetMap et tout aussi disponibles hors ligne. Par ailleurs, toutes les grandes villes mettent à disposition une application pour emprunter au mieux les transports publics locaux. L’appli
Rome2Rio, elle, fait le lien entre tous les réseaux et est capable de calculer un itinéraire entre à peu près n’importe quel point du globe. Pour les marcheurs, une vraie application de randonnée comme E-walk peut aussi être utile, même en ville, ne serait-ce que grâce à son traqueur d’activité qui enregistre votre parcours et, donc, vous permet de retrouver votre point de départ. Besoin d’un VTC ? Uber bien sûr, mais aussi, pour l’Asie du sud-est, Grab : la société singapourienne, connue à l’origine pour son service de moto taxi, y a fusionné ses activités avec celles d’Uber après des années de concurrence acharnée. Aux États-Unis, c’est Lyft qui fait face à Uber, sur un mode plus décontracté – le passager monte à l’avant, par exemple – que le ser vice de VTC. Toujours outre-Atlantique, les amateurs de covoiturage installeront CarpoolWorld quand, en Europe, Bla
blacar s’étend progressivement. Adepte de déplacements en camping-car ? Pour trouver l’emplacement idéal, essayez Park4Night,
CamperMate ou le communautaire WikiCamps (cinq applis différentes pour l’Aus- tralie, la Nouvelle Zélande, les États-Unis, le Canada et le Royaume Uni).
4 Pour communiquer
Attention aux frais de connexion à l’étranger. Si votre opérateur mobile ne propose pas de roaming gratuit dans le pays visité (c’est partout le cas dans l’Union Européenne depuis juin 2017), achetez une car te SIM locale et souscrivez un abonnement data, ou utilisez l’application WiFi Finder pour trouver un réseau Wi-Fi accessible. Pour la messagerie instantanée, les appels
audio ou vidéo, installez Skype, Facebook
Messenger, Google Allo ou WhatsApp en fonction des habitudes de vos proches. Vous ne maîtrisez pas la langue locale ? La plus avancée des applications de linguistique est incontestablement Google Traduction, qui comprend 103 langues en mode texte et fonctionne hors connexion avec 59 d’entre elles (pratique dans la pampa loin de tout réseau). Vous pouvez aussi photographier une carte de restaurant pour savoir ce qu’on y mange et, mieux encore, utiliser la reconnaissance vocale dans les deux sens dans 32 langues – cela marche suffisamment bien pour une conversation pratique, peutêtre moins pour un échange philosophique.