Bien choisir sa TV
Acheter une TV n’est jamais chose aisée : profusion de modèles, trop de normes, charabia technico-marketing... On s’y noie facilement.
En tout premier lieu, il faut se fixer sur une taille de dalle. Ensuite, il convient de faire le tri parmi les normes, pour envisager un type de dalle (LED, OLED, etc.). Mais le rétro-éclairage et la définition ne sont pas les seuls points à considérer, d’autres paramètres sont à prendre en compte comme le HDR ou le taux de rafraîchissement. Enfin, les services intégrés ou la connectique peuvent faire toute la différence.
Taille et type de dalle
Avant d’aller plus avant, il est important de rappeler que la taille des dalles est exprimée en pouces ( inches), ce qui renvoie à la diagonale de l’écran, pas à sa largeur ni sa hauteur. Pour voir si tel ou tel modèle rentrera dans l’espace que vous pensez lui laisser, il faut regarder les dimensions précises du modèle sur le site du constructeur.
• UHD ou rien
Pour la définition, nous allons régler le problème assez rapidement : en 2019, il nous paraît difficile de recommander autre chose qu’une dalle 4K. On en trouve désormais beaucoup, à des prix très abordables. Pour ce qui concerne l’offre de contenu, si les chaînes nationales ne sont pas encore passées à la diffusion 4K, les TV font un excellent travail d’upscaling (mise à l’échelle) et beaucoup de prestataires sont déjà passés à la 4K, comme YouTube ou Netflix pour ne citer qu’eux. Sans oublier les consoles de jeu vidéo de dernière génération comme les Xbox ou les PS4 qui savent ressortir des flux 4K, en jeu comme en lecture BR. Sans oublier non plus la quasi-totalité des appareils photo,
En 2019, difficile de recommander autre chose qu'une dalle 4K.
caméscopes ou smartphones qui savent filmer en 4K et qui profiteront à plein d’une belle dalle pour afficher vos réalisations. La HD semble aujourd’hui un choix difficile, certainement pas l’épreuve du futur.
• Modèles 8K : excellentes dalles, mais pas encore de contenu
Vous avez certainement vu des annonces relatives à des dalles 8 K, certains constructeurs commercialisent même des TV 8 K. Difficile de les recommander puisque la 4K est juste en cours de démocratisation et on est encore loin des contenus 8K, que ce soit en diffusion ou autre ! Seuls quelques puristes ou professionnels de l’ image pourront justifier l’utilisation de dalles 8K hors de prix. Il est toutefois à noter que certains pays ont déjà pris une avance considérable, comme le Japon qui a fait de la 8 K un objectif pour les J Ode Tokyo en 2020. Depuis le 1er décembre dernier, certains diffuseurs, dont la chaîne publique NHK, ont commencé à diffuser en 4K via satellite. La plupart des immeuble sou
maisons récentes sont équipés de deux prises d’ antenne, une hertzienne et une satellite reliée à une parabole sur le toit. Depuis peu, les paraboles compatibles 4K et 8K sont déployées. Les TV quant à elles intègrent déjà depuis longtemps, d’office, deux tuners( un hertzien et un satellite ). Depuis la fin de l’an dernier, les fabricants ont mis à jour leurs gammes afin d’intégrer les nouveaux tuners satellite 4K dans leurs modèles récents. Chez certains, la4Ka donc un parfum bien plus concret.
• On peut être plus proche d’une dalle 4K
Quant à la taille de dalle, il doit exister à peu près autant de formules de calcul que d’experts en la matière. Nous allons retenir une échelle assez consensuelle, dépendant de la définition de la dalle. Elle préconise de doubler la taille de la diagonale pour les dalles Full HD. Par exemple, une dalle de 40 pouces (101 cm) est idéale pour être vue à un peu plus de 2 mètres. En revanche, les dalles UHD ayant une définition quatre f ois supérieure, elles permettent d’être regardées de beaucoup plus près sans qu’on soit gêné par la définition. Certains avancent qu’un ratio de 1 pour 1 est idéal en 4K, ce qui signifie qu’une dalle de 50 pouces ( 127 cm) serait parfaite à 1,30 m en gros. Si c’est techniquement valable ( on peut regarder ces dalles de près sans voir les pixels ), le confort de visionnée n’est pas vraiment garanti. Nous préférons recommander un ratio de 1 pour 1.5, ce qui ramène notre distance pour un 50 pouces à presque 2 m. Ici on prendra donc la mesure canapé/ meuble TV, et on la divisera par 1,5 pour avoir une idée de la diagonale de dalle dont on aura besoin. Si vous avez par exemple 2,50 m entre le canapé et le meuble, une TV de 166 cm de diagonale ira très bien, ce qui fait dans les 65 pouces pour une dalle 4K.
• Pour conclure…
Bien entendu, tout ceci est à tempérer selon les préférences et les habitudes de chacun. C’est pourquoi nous vous recommandons également un passage par un showroom ou un magasin spécialisé avant l’achat, histoire de vous faire une idée du résultat final. C’est sur tout vrai si vous passez sur une taille de dalle très nettement supérieure à celle que vous possédez actuellement.
LED, OLED, MicroLED, Quantum dots… kesako ?
Après avoir choisi la taille de votre futur téléviseur, vient ensuite la partie vraiment délicate. Les TV ne sont plus de simples dalles, car de multiples normes cohabitent, dans un incroyable capharnaüm de termes technico-marketing dont les constructeurs raffolent. Et tout commence parle type de dalle. Aujourd’hui, on trouve principalement deux technologies en magasin : LED et OLED. L’OLED n’utilise pas de rétro-éclairage par LED et joue au niveau du pixel qui peut être allumé ou éteint, ce qui procure un niveau de contraste inégalé et une remarquable finesse d’image. Pendant longtemps, LG a été quasiment seul sur le segment mais de nombreux autres acteurs s’y mettent, promettant une offre plus riche et une concurrence plus dense, débouchant ( on l’espère) sur des baisses de prix tangibles.
• Rétro-éclairage, un enjeu majeur
Les modèles LED sont de loin les plus nombreux, et utilisent des méthodes d’éclairage différentes. Pour illuminer la dalle, on utilise des LED réparties soit autour de l’ écran, soit tapissant tout l’arrière de la dalle. La première technique est appelée Edge LED et utilise des réflecteurs au dos de la dalle pour s’assurer que la lumière arrive bien partout sur la dalle. Permettant des écrans plus fins, cette technique a pour plus grand défaut, lorsqu’elle est mal implémentée, de déboucher sur le clouding, un défaut d’homogénéité dans les noirs ou les blancs.
• Local dimming
L’ autre technique consiste à ta pisser le fond de la TV de LED. C’est le Direct LED, dont l’éclairage sera confié soit à des LED blanches, soit à des LED colorées censées améliorer le rendu des couleurs à l’écran. Le principal intérêt est d’assurer, en général, une bien meilleure homogénéité à l’écran. De plus, cette technique se marie très bien avec une autre, nommée local dimming, permettant de modifier l’intensité lumineuse du rétro-éclairage selon différentes zones. Ceci permet d’améliorer les contrastes et les rendus, puisque par exemple, la TV pourra diminuer l’intensité de l’ éclairage dans les zones sombres de l’image affichée. Le nombre de zones dépendra de chaque constructeur et de chaque modèle. Sur les haut de gamme, on peut aller jusqu’à 6400 zones analysées et modifiables, c’est énorme. Ce n’est pas
aussi bon que l’OLED, mais le rendu est assez intéressant.
• Quantum dots
Plus récemment, une technique encore plus pointue a fait son apparition l’an dernier : les Quantum Dots. Le postulat de base est que le rétro-éclairage classique par LED blanches débouche sur beaucoup de gaspillage de l umière et ne permet pas de reproduire l’intégralité du spectre de couleurs visibles par l’oeil humain. L’idée est donc de placer un filtre entre la dalle et le rétro-éclairage. Sur ce filtre, des « quantum dots » ou points quantiques stimulés par les LED et qui vont à leur tour émettre une lumière dont la couleur dépendra de leur forme et de leur taille. Ceci permet de renforcer les rendus dans les verts et dans les rouges, et sur les modèles haut de gamme, de reproduire l’intégralité d’un spectre colorimétrique DCI-P3, la référence d’étalonnage en cinéma numérique. Ces TV se retrouvent chez Samsung sous l’appellation de QLEDS. Ce sont également les SuperUHD de LG avec leur « nano cell display » ou les Triluminos de Sony. Chacun son jargon, mais la technologie est similaire.
• OLED superstar, en attendant les MicroLED ?
La tendance la plus en pointe en termes d’affichage est la technologie MicroLED. Cette dernière devrait rapidement arriver dans nos salons et est poussée par Samsung, très désireux de concurrencer l’OLED de LG sur les dalles haut de gamme. Et le MicroLED a tout de « l’OLED killer ». En effet, Samsung part du principe que l’OLED est sujet à la dégradation dans le temps et manque de luminosité. C’est pourquoi la marque développe le MicroLED ; chaque pixel est constitué d’un ensemble de LED microscopiques. Plus besoin de rétro-éclairage, chaque pixel peut donc être allumé ou éteint à loisir, offrant les avantages de l’OLED concernant les contrastes par exemple. Et contrairement à l’OLED, les MicroLED ne sont pas organiques et ne se détériorent pas avec le temps, et elles sont bien plus lumineuses. Si on considère que l’OLED plafonne autour des 1 000 nits, les MicroLED pourront aller jusqu’à 10 000 nits. Ceci est important dans le cas de TV HDR dont la capacité à être lumineuses détermine beaucoup la qualité du rendu HDR. La technologie est très prometteuse, mais pour le moment pas encore vraiment prête à la commercialisation. Samsung a exposé un premier modèle 75 pouces au CES 2019, laissant présager une commercialisation proche. Mais dans un premier temps, elle concernera sans doute les modèles haut de gamme.
HDR et rafraîchissement
Le type de dalle, de rétro- éclairage et la définition ne sont pas les seuls paramètres à prendre en compte. Ce sont les fondamentaux, mais d’autres arrivent en second rideau. En premier lieu, le HDR, pour High Dynamic Range…. Cette technique vise à afficher de manière optimale tout un écart de contrastes entre les noirs les plus profonds et les blancs le plus éclatants. Le taux de contraste moyen d’une dalle non HDR oscille autour des 500 nits. Cette valeur de contraste mesure la différence entre noirs et blancs. Or, sur les modèles HDR, l’objectif est d’aller bien au-delà, certains modèles affichant jusqu’à 2 000 nits (voire plus sur certains modèles exposés sur des salons). Une dalle HDR est, aujourd’hui, un minimum quasi vital pour profiter de la meilleure image possible. Reste à savoir quel HDR, les normes et les inventions marketing pullulant.
• Un HDR, des HDR
Aujourd’hui, t r ois standards pri ncipaux coexistent : Dolby Vision, HDR10 et HDR10+. Le gros du marché est constitué de dalles compatibles HDR10. Le standard le plus avancé est sans conteste le Dolby, utilisant une palette de couleurs de 12 bits au lieu de 10 bits pour les HRD10 et HDR10+. Dans tous les cas, les flux HDR envoyés à la TV par le câble HDMI contiennent des métadonnées indiquant que le flux est HDR et à afficher comme tel. Le HDR10 prévient la TV une fois au début de la diffusion du média, et cela suffit. Le Dolby Vision et le HDR10+ sont plus prolixes et envoient les mégatonnes scène par scène, de sorte que l’ajustement soit plus fin et mieux adapté au contenu. De plus, outre son meilleur support colorimétrique, le Dolby vision offre aussi une meilleure luminosité maximale, de 10 000 nits théoriques contre 4 000 pour le HDR10. Mais tout ceci n’est qu’un support théorique, aucune dalle com-
mercialisée actuellement n’étant capable de telles performances. Si le HDR10, plus simple à implémenter, a la cote en ce moment, de plus en plus de marques intègrent le support du Dolby Vision, souvent en parallèle à celui du HDR10. Le HDR10+ est plus limité en nombre (c’est une technologie Samsung) mais déployé dans tous les téléviseurs Samsung depuis 2017 et dans quelques modèles Panasonic. Signalons enfin d’autres normes, plus anecdotiques pour le moment comme le HLG ( Hybrid Log Gamma) suppor té par le Japonais NHK et principalement conçu comme un format HDR de diffusion TV.
• Tout dépend de la source
Ceci nous amène au contenu, puisque chaque norme nécessite un codage de la source bien particulier. Et les choses ne sont pas aussi simples quand on les aborde de ce côté du spectre. Le HDR10+ par exemple se retrouve sur les Blu-Ray édités par la 20th Century Fox et Amazon Prime, avec par exemple The Man in the High Castle. Mais Amazon ne se limite pas au HDR10+ et propose aussi des titres en HDR10 et en Dolby Vision. Netflix quant à lui préfère encore le HDR10 et le Dolby Vision et a déjà produit plusieurs séries HDR, comme Marco Polo, Jessica Jones, Luke Cage, etc. Quant à Youtube, il semble que pour l’heure le suppor t du HDR soit limité au HDR10. Si on passe côté consoles, c’est encore plus brouillon ! Microsoft avec la dernière version de la Xbox One suppor te 4K et HDR pour les jeux comme pour les flux streamés, en HDR10. La Xbox est également équipée d’un lecteur BR, ce qui en fera un excellent lecteur de films 4K. La PS4 quant à elle offre un tableau plus confus. Primo Sony a choisi de ne pas la doter d’un lecteur BR. Deuzio si le HDR est supporté (HDR10) dans les jeux, il ne l’est pas pour les applis de streaming intégrées comme Netflix et Amazon.
• Privilégiez les TV supportant plusieurs types de HDR
Au moment de l’achat, il semble important aujourd’hui de prendre une dalle 4K compatible HDR. Mais quel HDR ? Le plus sûr consiste certainement à aller vers des marques offrant des suppor ts multiples, comme HDR10 et Dolby Vision. Tout dépend des contenus HDR que vous souhaitez y diffuser. Tout ceci est encore un peu confus et il est à espérer que les constructeurs arrivent à harmoniser tout ceci au lieu de chercher à tirer la couverture à eux… le client aurait beaucoup à y gagner. Enfin, il conviendra de prêter attention au taux de rafraîchissement de la TV, mais avec quelques pincettes toutefois. L’idée est de fournir de quoi fluidifier les mouvements rapides à l’écran. La plupart des dalles ont des taux de rafraîchissement de 60 Hz, certaines de 120 Hz. À l’heure actuelle, aucune dalle n’est capable de monter au- delà de 120 Hz en natif ; cer taines marques affichent des taux plus élevés, mais ils ne le sont qu’avec certaines astuces techniques pas toujours bienvenues.
• Rafraîchissement et vitesse d’image
Le rafraîchissement en Hz renvoie au nombre de fois par seconde qu’une dalle peut changer complètement l’image affichée. À 50 Hz une dalle peut changer 50 fois d’image par seconde, à 60 Hz c’est 60 images par seconde, et ainsi de suite jusqu’à 120 Hz. Or, la plupart des contenus que vous visionnez, comme les films par exemple, sont conçus pour du 24 ou 25 images par seconde. L’astuce est alors de répéter autant de fois que nécessaire les images pour qu’elles correspondent au rafraîchissement. Pour un film en 25p, on répétera chaque image deux fois pour arriver à 50 Hz, et quatre fois pour 100 Hz, etc. Mais on ne gagne pas en fluidité de mouvement puisqu’on ne fait que répéter des images identiques. La fluidité proprement
dite est acquise à l’enregistrement par des caméras capables d’enregistrer à 30, 60 ou 120 images par seconde. Le tout étant ensuite exporté en 24/25p ou à la vitesse initiale. Ceci signifie-t-il que les dalles rapides n’ont aucun intérêt ? Non, car les contenus rapides sont de plus en plus nombreux. Dans les jeux vidéo par exemple, via les consoles de dernière génération, ou certaines vidéos. Et avec les JO qui arrivent en 2020, il est à parier que les diffuseurs proposeront, outre du 8K dans certains pays, des émissions à haute vitesse pour fluidifier les mouvements.
• Attention à l’effet sitcom
La seule chose dont il faut se méfier, ce sont les technologies propriétaires censées améliorer encore le rafraîchissement : l’interpolation de mouvement, « motion interpolation », et les différents noms marketing dont les constructeurs raffolent (Motion Rate, Motion Flow XR, TruMotion, Effective Refresh Rate, Clear Frame, AquoMotion, Clear Motion Index). Ces technologies fonctionnent de manière plus ou moins similaire et visent à deviner le mouvement du sujet entre deux images et à ajouter une image calculée entre deux images réelles. Pour certains contenus comme les sports, la technique peut être intéressante. Pour les films et les séries, l’effet est souvent abominable et la seule chose importante avec ces pseudo-améliorations est de savoir si oui ou non on peut les désactiver via le menu de la TV. Un contenu fluide de qualité ne peut provenir que d’un enregistrement rapide… pas d’une interpolation calculée.
Services intégrés et connectique
Après la définition, le type de dalle et de rétro-éclairage, il convient de s’intéresser à tout le reste. Plus anecdotiques a priori, la connectique et l’interface de la TV seront toutefois vos interlocuteurs du quotidien. En premier lieu, vous devrez faire un choix crucial : smart TV ou non ? Aujourd’hui, la plupart des nouveaux modèles le sont presque tous, car le temps où une TV n’était qu’un écran semble révolu. Désormais, il est tout à fait dans la norme d’avoir une TV intégrant Android TV ou Roku par exemple, des modèles qui tiennent compte de Chromecast ou d’autres moyens de partager du contenu depuis un smartphone ou un ordinateur dans la maison. Certaines TV intègrent même directement des applications Netflix et Amazon Prime Vidéo pour ne citer qu’elles. Bref, aujourd’hui la TV est bien plus qu’un simple écran et peut, dans bien des cas, se passer d’un PC ou de tout lecteur multimédia externe.
• USB : certaines l’utilisent bien, d’autres non
Certaines TV savent utiliser le ou les ports USB pour enregistrer les émissions sur des disques durs USB. Certaines savent accéder à des clés USB ou à des disques durs externes pour lire des photos ou des vidéos. C’est notamment l e cas des systèmes ConnectShare de Samsung… Pour les TV ne pouvant pas accéder à des fichiers vidéo depuis un périphérique USB, on peut facilement contourner le problème par le transfert via Chromecast ou similaire. De même, sur des systèmes comme Android TV, vous pourrez installer des applis depuis le PlayStore de Google, comme VLC, et accéder à des contenus réseau.
• Pilotable à la voix
Certains appareils sont pilotables à la voix, depuis un micro intégré dans la télécommande. Pratique pour compenser l’absence de clavier lorsqu’on doit lancer des recherches sur YouTube ou Netflix par exemple, ou pour utiliser Alexa, l’assistant d’Amazon intégré sur cer taines TV ! Bref, la TV d’aujourd’hui est « smart » et, selon les modèles, les fonctionnalités sont très différentes. L’intégration de services de streaming comme Netflix ou Amazon Vidéo semble assez standard aujourd’hui. Le reste varie beaucoup d’un modèle à l’autre et il faudra bien vérifier le descriptif des fonctionnalités du modèle envisagé pour se faire une idée de ses capacités réelles. Une bonne solution peut également être de télécharger le manuel de la TV avant de l’acheter afin de savoir dans le détail ce à quoi vous attendre.
• Connectique à étudier avec soin
La connectique du téléviseur est importante à vérifier. Plus elle est généreuse, mieux ce sera ; avec plusieurs ports HDMI et USB, en plus d’un RJ45 pour le réseau, du Wi-Fi pour remplacer le RJ 45 dans l’accès réseau, et du Bluetooth pour connecter des périphériques sans fil (comme des casques audio). Attention également aux types de connectique, surtout si vous investissez dans des dalles rapides adaptées aux contenus « High Frame Rate » (si la source vidéo utilise une vitesse d’image élevée, comme le 60p ou le 120p). Les consoles dernière génération savent sortir du 120 fps par exemple (Xbox One X), ce qui est parfait pour les dalles r apides 120 Hz, mais l es câbles HDMi standard ne peuvent pas faire transiter ces signaux. Il faut des câbles HDMI 2.1 et des connecteurs du même type. Or, on peut croiser des TV à dalles 120 Hz sans ce type de connecteur HDMI. Enfin soyez aussi attentif à la partie audio. Cer taines TV proposent un système audio de qualité, mais i l est toujours utile de considérer l’investissement dans une barre de son par exemple, ou dans un système audio plus évolué si vous êtes cinéphile et puriste.