Exporter et partager ses vidéos
Le partage de vidéos a longtemps été problématique, les fichiers produits étant souvent volumineux. Aujourd’hui, plus banale dans son usage, la vidéo n’est pas plus légère, mais les débits et les contraintes liées à la taille des fichiers se sont fortement améliorés. On peut désormais facilement partager des vidéos, y compris énormes. Tout dépend de la plateforme choisie.
Une chose est certaine, à moins d’ aimer se compliquer la vie, envoyer une vidéo par DVD gravé ou par e- mail est aujourd’hui peu courant. Si vous utilisez une plateforme comme Gmail par exemple, les envois seront limités à 25 Mo et rien ne garantit que votre destinataire dispose d’un serveur mail lui permettant la réception de ce type de pièces joint es. De leur côté, la plupart des serveurs d’ entreprises brident la taille des pièces joint es afin d’ éviter que les serveurs de la société ne soient saturés par des usages peu… professionnels.
Partager depuis le cloud
Le plus simple pour par tager une vidéo aujourd’hui reste le cloud. Vous en avez forcément un, que ce soit un live.com avec un compte Microsoft, ou un Drive avec votre compte Google, ou encore un compte iCloud si vous utilisez des produits Apple. Une fois en ligne sur votre espace cloud personnel, la vidéo est accessible via un simple partage. Toutes vos vidéos ne sont donc pas publiques et il vous suffit d’adresser un lien pour rendre le fichier consultable et partageable. Pour encore plus de confidentialité, vous pourrez facilement choisir de ne parta- ger vos fichiers qu’avec certaines personnes que vous choisirez parmi vos contacts. Tous les services cloud permettent de paramétrer facilement ce type de partage, en général d’un simple clic droit. Quant au type de vidéo pris en charge, là encore les choses sont relativement simples. Chez Google par exemple, vous pourrez stocker des fichiers allant jusqu’à 5 To par vidéo si vous disposez de l’espace de stockage approprié. Vous pourrez uploader des vidéos 4K, mais elles ne seront lues en streaming qu’en Full HD maximum. Si vos contacts souhaitent en profiter à pleine définition, il faudra qu’ils puissent la télécharger. Les formats supportés enfin sont multiples : avi (mjpeg + pcm), Mpeg4 et MOV (h264 + aac), MTS, WMV, etc. Il en va de même pour OneDrive qui, lui aussi, gérera les formats d’ ex port classiques. Vous ne devriez pas rencontrer beaucoup de problèmes de compatibilité de ce côté-là. Dropbox, un autre service très utilisé, permet également de steamer des vidéos depuis le cloud. Habituellement, les fichiers sont limités en taille à 18 Go. La lecture en streaming dépend du type de compte dont disposera votre destinataire : il pourra lire les 15 premières minutes depuis Dropbox s’il dispose d’un compte basique, 60 minutes avec un compte plus ou professionnel.
Partager sur les réseaux sociaux
L’autre manière simple de par tager ses v i déos est de passer par l es r éseaux sociaux. Facebook, Twitter ou Instagram permettent tous de par tager des vidéos. Récemment, plusieurs problèmes d’atteinte à la confidentialité des données ont entaché la per tinence de ces ser vices, mais il reste possible de les utiliser en prenant garde à ce que l’on par tage. On prendra soin de ne rien par tager de trop confidentiel ou de trop personnel, on prendra également grand soin de paramétrer correctement la confidentialité de ses comptes. À ces conditions, partager quelques vidéos
familiales avec le reste de la famille est relativement sans risque. Si vos comptes sont privés, vos vidéos sont relativement protégées. Quant aux paramètres, ils sont plus restrictifs que sur le cloud. Si vous ne tenez pas compte des recommandations des divers réseaux, vos vidéos risquent d’être réencodées assez salement et la qualité pourra être très dégradée par rapport à celle du fichier dont vous partez.
Pour éviter des désagréments, i l est recommandé, pour Facebook par exemple, d’uploader des vidéos en MP4 ou MOV avec une vidéo en h.264 et une audio en AAC. La vidéo sera idéalement d’une définition de 1200x720 pixels, avec un framerate maximal de 30 fps ou moins.
Instagram sait lui aussi afficher des vidéos, et permet l’application des filtres maison sur les séquences, ce qui leur donne un sacré cachet. Toutefois, cette plateforme n’est pas une spécialiste de la vidéo et impose plus de restrictions, comme un débit maximal de 3 500 kbps, et une durée de 60 secondes. De plus, on pourra uploader des vidéos en mode portrait pour la partie Story, un exercice assez intéressant quand on fait ses vidéos.
Twitter lui aussi permet quelques vidéos, plus dans l’esprit tweet, ces dernières étant là encore très limitées dans le temps avec 140 s maximum.
Linkedin, enfin, est aussi passé à l’heure de la vidéo et gère des fichiers plus volumineux, allant en théorie jusqu’à la 4K, mais un 1280x720 est plus efficace.
Monter sa chaîne Youtube
Le roi de la vidéo reste sans conteste Youtube. C’est le coeur de métier du ser vice et c’est aussi celui qui permettra d’uploader les vidéos les plus longues et à la meilleure qualité. Si vous vous prenez à la vidéo, vous pourrez même monter votre chaîne Youtube. Vous pourrez y déposer des fichiers énormes, en 4K à 60 fps, mais attention, Youtube rée-
jcode tout ce que vous uploadez ! Son codec, c’est le VP9 et quoi que vous mettiez en entrée, ses serveurs moulineront tout à leur sauce. La bonne nouvelle est que l’encodage est de bonne facture et que la plateforme conserve les framerate que vous avez soumis (24p, 30p ou 60p). Il conser ve également la définition jusqu’à la 4K et permet à l’utilisateur de profiter de la meilleure image que son téléviseur ou que son ordinateur pourra supporter.