Lopez et Serin confortés !
POINTÉE DU DOIGT EN IRLANDE POUR LA CONDUITE ALÉATOIRE DU JEU FRANÇAIS, LA PAIRE SERIN-LOPEZ SERA POURTANT RECONDUITE À ROME. AVEC L’OBLIGATION DE MIEUX FAIRE ET DE PROGRESSER EN PATRONS...
D’accord, il est certainement tôt pour François Trinh-Duc. Très tôt, même, quand il n’a retrouvé les terrains que la semaine dernière, à Brive, au centre de l’attaque toulonnaise, après quatre mois d’absence. Mais son retour express dans le groupe France, acollé à la performance jugée insuffisante de Camille Lopez en Irlande, a forcément donné des idées à plus d’un supporter. Surtout quand on sait que Guy Novès, le sélectionneur, n’a jamais caché vouloir faire de «FTD» son ouvreur de base, installé depuis le début de l’aventure et auréolé de la confiance du staff des Bleus. « J’entends partout qu’on cherche un ouvreur. Ça ne m’énerve même pas, ça me fait plutôt sourire. Parce qu’on ne cherche pas ! Nous avons un ouvreur, qui est François TrinhDuc, qui nous a toujours donné entière satisfaction » confiait ainsi Guy Novès en novembre. En attendant que Trinh-Duc retrouve une dynamique, c’est le Clermontois Camille Lopez qui conserve le numéro 10. À son débit, les erreurs de gestion déjà évoquées en Irlande. À son crédit, aussi, une tournée de novembre où il s’était montré particulièrement convaincant. Entre les deux hommes, qui paraissent désormais bénéficier d’une belle longueur d’avance sur leurs concurrents (Doussain et Plisson), la hiérarchie sera tranchée plus tard. Mais la confiance s’est clairement resserrée autour de ce duo. À la mêlée, le schéma est sensiblement identique. Deux hommes s’installent : Baptiste Serin et Maxime Machenaud. Ils semblent aujourd’hui reléguer la concurrence à plusieurs longueurs même si Antoine Dupont a été appelé en renfort ce mercredi. Confiance et hiérarchie sont maintenues. Serin a les défauts de ses qualités: son âge (22 ans) lui a valu autant de critiques après l’Irlande, pour son défaut de maturité dans la gestion, que de louanges en novembre pour son culot lors de ses entrées en jeu. Le staff du XV de France ne brûle pas ce qu’il a aimé. Le talent du Bordelais est indéniable, il lui manque l’exéprience que seules ses reconductions et la confiance accordée pourront lui apporter. Lé. F.