Midi Olympique

RETOUR À TEMPS

ABSENT DEPUIS FIN OCTOBRE, IL EST À NOUVEAU OPÉRATIONN­EL ET SERA DU VOYAGE DANS LE VAR.

- Par Pablo ORDAS

Le poste de pilier droit : une denrée rare et recherchée de nos jours. Oui, mais pas que. C’est également une source de casse-tête pour le staff bayonnais. Pendant plus de trois mois, les coachs ont dû composer entre la suspension, puis blessure aux cervicales de Ben Broster, la longue absence de Richard Choirat et la sélection de Lorenzo Cittadini avec la sélection italienne. Face à cette pénurie, l’encadremen­t a tenté des paris : positionne­r le gaucher Aretz Iguiniz de l’autre côté, faire jouer le jeune espoir Toma Taufa. « Ils ont assuré, il n’y a pas de soucis », note Choirat qui les a observés depuis les tribunes, et qui a pu remarquer « celui qui s’est un peu révélé c’est Toma. C’est un bon jeune et il a de l’avenir à ce poste ». La fin du casse-tête est désormais proche. Après une hernie lombaire et une longue phase de rééducatio­n, Richard Choirat repointe le bout de son nez et sera opérationn­el pour le déplacemen­t à Mayol. « Son absence nous a été particuliè­rement préjudicia­ble puisque c’était notre pilier droit référent », explique Nicolas Morlaes. Et son rétablisse­ment tombe plutôt bien, car à droite, début mars, ça coince toujours. Il sera le seul droitier de métier et assurera son poste avec Iguiniz « le dépanneur ». Avec une terrible envie de retrouver les terrains.

PRÊT MENTALEMEN­T, ET PHYSIQUEME­NT

Après une saison pleine l’an dernier qui l’a vu disputer trente matchs dont vingt-six en tant que titulaire, faisant de lui un des éléments moteurs de l’ascension Bayonnaise, il ne compte que sept feuilles de matchs cette saison, dont la dernière face au Racing en octobre dernier. Alors forcément, quatre mois sans fouler le terrain, ça manque, reconnaît l’intéressé : « Au début on se dit que ça va nous faire du bien, parce qu’on va pouvoir souffler un petit peu. Le corps en a besoin parfois. Si on en arrive là, c’est qu’il est allé jusqu’à la rupture. Au bout d’un moment, même si l’équipe est dans le dur, on a envie de retrouver les copains, le rugby, ces déplacemen­ts entre nous… » Justement, il pourra rattraper le temps perdu dès vendredi, pendant les dix heures de bus pour rallier la Côte d’Azur. L’occasion pour lui et les siens de « jouer, s’éclater, prendre du plaisir en espérant ramener des points .»■

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