Midi Olympique

TOURNÉE D’ADIEU

DES JOUEURS DISPUTENT LEURS DERNIERS MATCHS AVANT DE MIGRER SOUS D’AUTRES CIEUX, DONT LE TALONNEUR, MOHAMED KHRIBACHE, QUI DISPUTE SA DOUZIÈME SAISON SOUS LE MAILLOT CIEL ET GRENAT.

- Par Sébastien FIATTE

Alors que le CSBJ connaît de nombreuses transforma­tions internes, de nombreux joueurs vont disputer, d’ici la fin de saison, les derniers matchs d’une aventure commencée il y a de nombreuses années. C’est le cas du talonneur Mohamed Khribache. Après douze saisons sous le maillot berjallien, le joueur, originaire de Châteauneu­f-du-Pape et arrivé en Isère à l’âge de 17 ans, en compagnie de Vincent Pelo, le pilier de La Rochelle, évoluera la saison prochaine à Mont-de-Marsan. En fin de contrat au printemps prochain, il a choisi de migrer sous d’autres cieux, à Montde-Marsan. Après avoir résisté plusieurs fois aux sirènes extérieure­s, il a choisi cette fois de répondre à l’appel, sans que la mauvaise saison du club y soit pour quelque chose. « J’ai souvent eu des contacts et j’ai tout le temps coupé court au dernier moment, rappelle le joueur. En début de saison, j’avais décidé de partir pour relever un autre défi. » Courtisé depuis longtemps par Christophe Laussucq, il s’en ira à Montde-Marsan « un club familial, qui ressemble à Bourgoin, peut-être plus structuré ».

TALONNEUR NUMÉRO UN

Et il laissera forcément un grand vide. Au fil des saisons, il s’était imposé comme le talonneur numéro un, et comme un élément moteur du groupe sur le terrain, où sa puissance et son punch dans le jeu et sa bonne tenue en conquête directe ont fait les beaux jours du CSBJ. Son associatio­n en première ligne avec Cristian Spachuk et Pierre Gicollet, avant la retraite contrainte et forcée de ce dernier en juin dernier, était redoutable et redoutée. On se souvient encore d’un match où la mêlée de Pau avait été conscienci­eusement concassé. Mohamed se souvient surtout de l’élan que l’équipe avait redonné au club lors de l’aller-retour en Fédérale 1. « La semaine précédente la demi-finale retour, c’était de la folie. Il y avait un énorme engouement. Je me souviens également de mes premiers matchs en Top 14, entouré de grands joueurs, mais aussi de mes matchs en Crabos. Je par- tirai la tête pleine de souvenirs. » D’ici là, il reste encore sept matchs à disputer, durant lesquels il va tout donner, comme à son habitude, pour ce maillot si cher à son coeur, malgré toutes les difficulté­s rencontrée­s au cours des saisons. « Depuis deux ou trois ans, nous avons trop subi les soucis extrasport­ifs, regrette-t-il. Nous sommes restés solidaires mais cela finit pas peser. Maintenant, il faut essayer de terminer au mieux même si cela doit être difficile pour mes coéquipier­s qui n’ont pas encore retrouvé de clubs… »

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